Administration des serveurs et des postes de travail, maintenance, infogérance, support : l’ambition d’Osiatis est de couvrir l’ensemble des prestations allant de la conception à la maintenance des architectures techniques. Après avoir fait passer les comptes de l’entreprise dans le vert, Robert Aydabirian s’engage aujourd’hui dans un double pari : négocier le virage vers les e-infrastructures et préparer son entrée en Bourse. Il inscrit le récent rachat de Novecom au c?”ur de cette stratégie.
Qu’attendez-vous de ce rachat ?
Une nouvelle image, grâce à l’ancrage de Novecom dans l’e. business. Nous comptons aussi beaucoup sur l’enrichissement de l’ensemble de notre savoir-faire par les compétences réseaux apportées par cette acquisition. Nous espérons également bénéficier des partenariats de Novecom avec Microsoft, Novell et Cisco, en particulier. Enfin, nous espérons créer un pôle d’attraction sur les services et les réseaux, qui nous permettra d’instaurer une politique de recrutement efficace au travers de partenariats conclus avec les écoles d’ingénieurs. Nous pourrons ainsi être plus percutants en matière de recrutement, et embaucher des bacs + 5 plus efficacement.
Plus précisément, comptez-vous sur une augmentation de l’activité de l’ensemble du groupe ?
Je pense que nous pourrons accélérer la croissance des deux sociétés. Novecom conna”t depuis dix ans une croissance annuelle d’environ 30 %, et Osiatis de 15 % depuis deux ans. Nous voudrions dépasser ces chiffres. Et je pense que nous y parviendrons, puisque nos activités ne se cannibalisent pas.
Vous avez évoqué à plusieurs reprises une éventuelle entrée en Bourse d’Osiatis. A quelle échéance cette introduction est-elle réalisable ?
Notre croissance externe s’ins- crit entièrement dans l’objectif d’une prochaine entrée en Bourse. Notre marge varie actuellement entre 2 et 3 % de notre chiffre d’affaires. Mon ambition est de gagner deux points par an, car notre type d’activité s’insère dans un marché dont les ratios sont d’environ 8 à 10 %
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