Avoir un périphérique de stockage de grande capacité, facile à transporter et extrêmement rapide ? Cela peut sembler une utopie quand on sait que les disques durs portables offrent une grande capacité, mais sont peu véloces, tandis que les clés USB de plus de 500 Go sont hors de prix ou offrent des performances moyennes. Certes il existe des SSD portables, mais les tarifs sont encore élevés et il faut les transporter avec leur câble USB. Avec la démocratisation des SSD au format M.2, des constructeurs d’accessoires ont eu l’idée de proposer de petits boîtier externes qui transforment un SSD M.2 SATA en clé USB. C’est le cas du MS09 de SilverStone, vendu environ 40 euros, qui nous a servi pour notre essai.
Ce boîtier en aluminium bénéficie d’un encombrement raisonnable (110 x 9 x 26 mm), d’une diode d’activité et d’un connecteur USB rétractable, ce qui est pratique.
Un montage extrêmement simple
Après avoir retiré quatre petites vis (le tournevis est fourni), nous accédons au circuit imprimé de ce boîtier qui comporte les circuits de conversion SATA/USB 3.1, ainsi que le connecteur pour le SSD M.2.
Notons que le boîtier n’accepte pas les SSD M.2 NVMe, dont l’interface est incompatible avec le convertisseur SATA/USB. Il ne faudra donc pas se tromper de modèle. Nous avons choisi comme SSD de test l’un des modèles les moins chers du marché : la version M.2 du MX300 de Crucial, vendue environ 90 euros en version 275 Go et 140 euros en 525 Go.
L’installation est plutôt simple car il suffit d’insérer le SSD dans le connecteur M.2 et de visser une petite entretoise. En revanche, nous avons dû sortir le papier de verre pour réduire la largeur de la carte du SSD MX300, qui était très légèrement supérieur aux 22 mm standard du format M.2 à cause de bavures (des petits morceaux de plastique résiduels). Cela n’a absolument pas endommagé le SSD et un autre modèle M.2 que nous avions n’a pour sa part nécessité aucune réduction de largeur.
Nous avons ensuite refermé le boîtier et remis les quatre vis, ce qui a terminé la phase de montage.
La clé se formate facilement sous Windows
Notre grosse clé USB se formate de la même façon qu’un disque dur externe. Il suffit de la brancher puis de lancer l’utilitaire de création de partitions de Windows.
Une fois le formatage terminé, nous disposons d’une clé de 525 Go (489 Go selon Windows qui utilise des puissances de 1024 au lieu de puissances de 1000 pour la conversion en Go).
Jusqu’à 425 Mo/s en USB 3.1 Gen1
Les performances de la clé USB vont dépendre de l’interface USB de l’ordinateur. Elles seront optimales si la machine dispose de ports USB 3.1 Gen2 – ce qui est encore rare – mais se révèlent très bonnes également avec une interface USB 3.1 Gen1 (similaire à l’USB 3.0). Ainsi, nous avons obtenu sur une machine musclée pour joueurs des débits atteignant environ 425 Mo/s en lecture et en écriture (image de gauche ci-dessous). Ces débits sont obtenus lors du transfert de fichiers de grande taille, par exemple des vidéos HD.
En comparaison, l’image de droite montre les débits obtenus par un SSD MX300 connecté directement en SATA. Nous avons alors obtenu des vitesses maximales de 529 Mo/s en lecture et 505 Mo/s en écriture. Certes, les débits en USB sont inférieurs, mais ils restent néanmoins excellents et vous permettront de transférer rapidement vos fichiers.
Au final, notre clé USB de 525 Go a coûté 180 euros, un tarif plutôt raisonnable au regard de l’espace de stockage. Et surtout, rien ne vous empêche de faire évoluer la capacité quand les prix des SSD M.2 de 1 To baisseront, voire de recycler un SSD M.2 SATA dont vous ne vous servez plus.
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