Fnac Music
La visite du site Fnac Music sait donner envie de fouiner… et de télécharger. L’interface est à la fois claire, riche et les entrées multiples. Et l’on sera épaulé par une aide sous forme de visite guidée. Efficace
?” hormis des problèmes de prise en compte des accents ?”, le moteur de recherche par titre, artiste, album ou playlist peut être délaissé pour effectuer une balade par genre musical. Si le catalogue
lui-même n’est pas aussi étoffé que celui d’iTunes, d’OD2 ou de Virgin Mega, les univers musicaux couverts n’oublient malgré tout personne. L’inscription, simplissime, permet ensuite au visiteur d’enregistrer des playlists à
partager ou à transformer en achat d’un simple clic.
M6 Music
Représentant du catalogue et des services OD2, M6 Music propose un site attrayant. Son interface, agréable sans être très claire, s’appuie sur les univers musicaux destinés avant tout à un public jeune. Mais la grande force du
site est la présence de l’outil Media Bar d’OD2 permettant la gestion de playlists, avec pré-écoute de 30 secondes des titres, l’écoute illimitée en direct par abonnement et, bien sûr, l’achat. Contrairement à d’autres
sites, M6 Music n’offre pas, à proprement parler, de systèmes de recommandation d’achat, ni d’informations très détaillées sur les artistes et albums. Lors de la sélection d’un titre, s’affichent les titres que les autres internautes ont téléchargés
dans la foulée. Ce qui fait office de conseil.
iTunes Music Store
Le plus important catalogue de tous les disquaires en ligne s’assortit d’une très sérieuse limitation : le format AAC utilisé par iTunes Music Store ne s’adresse qu’aux possesseurs d’iPod. Il est toujours possible de graver
vos achats sur un CD-Audio pour ensuite les réimporter dans un baladeur MP3 classique, mais la man?”uvre est véritablement trop contraignante. Dommage, puisque le service, qui ne passe pas par un site, mais par le logiciel iTunes, à installer
obligatoirement, est riche et pratique. La politique tarifaire, totalement figée, a le mérite d’être facilement compréhensible : la musique, c’est 0,99 euro le titre ! L’ergonomie du logiciel est excellente, avec une incitation à la
découverte de titres très poussée et l’intégration de sources de données multiples (podcasts, chaînes radio, vidéos, etc.).
Starzik
Aux côtés de mastodontes de la distribution, que vient donc faire un site français, créé par une petite société grenobloise, et dont le catalogue est loin d’être aussi riche que la concurrence ? La réponse est simple :
il propose la liberté des formats pour toute une partie de son catalogue. En effet, Starzik est le seul site proposant, lorsque l’accord a été possible avec la maison de disques détentrice des droits, de choisir le format du fichier téléchargé (Ogg,
Acc+, MP3, WMA, Flac). Starzik propose donc bien certains fichiers musicaux sans DRM (protection contre la copie) que vous pouvez graver et transférer à loisir. Ces fichiers, assez peu nombreux et issus du catalogue de maisons de disques
indépendantes, sont regroupés dans une rubrique spéciale facilement identifiable. Une initiative louable qui vaut, à elle seule, l’intérêt du site.
Virgin Mega
Incontournable disquaire, Virgin a su avec brio se créer une belle place dans la vente en ligne. Le mérite en revient à une interface claire et attrayante. Les moyens d’accès au catalogue sont triples, avec un moteur de
recherche puissant, une navigation par genre et sous-genre et un ‘ Explorer ‘ permettant d’accéder à tous les titres en trois clics. L’information détaillée sur les albums et pistes est très facilement affichable et l’acte
d’achat véritablement simplifié. Les playlists, gérées ici sous le nom de Megalists, sont faciles à créer et à partager. Résultat, on peut se balader dans une immense bibliothèque thématique de Megalists, un outil de découverte
précieux. Seul regret : si les tarifs pratiqués sont très similaires à ceux de la concurrence pour l’achat immédiat, on notera l’absence de forfaits de type ‘ pack ‘ avec des prix dégressifs.
E-Compil
Le doyen français des sites légaux de téléchargement de musique a connu, après une reprise par Universal, une nouvelle naissance. Malgré cela, son catalogue reste l’un des moins bien fournis de notre sélection. L’interface,
assez similaire à celles des concurrents, est simple, avec un moteur de recherche et la mise en avant des nouveautés et promotions sur la page principale. Mais une série de petits inconvénients émaille l’utilisation de ce service, parmi lesquels
l’impossibilité d’acheter en une seule opération tous les titres d’une playlist nous apparaît incompréhensible. En revanche, la politique tarifaire, avec des packs prépayés permettant de baisser le prix individuel des pistes,
reste le principal attrait de ce disquaire en ligne.
Sony Connect
Autant le logiciel iTunes dispose d’une interface agréable, autant la solution choisie par Sony pour gérer son propre format propriétaire, l’Atrac, destiné aux baladeurs de sa gamme, est décevante. Tout passe par le logiciel
maison SonicStage Connect Europe Edition, à télécharger sur le site de Sony Connect. Si le catalogue est effectivement très riche, les informations disponibles sur les différents artistes, albums et pistes sont en revanche trop succinctes. Par
ailleurs, lors de notre test, nous avons également constaté des temps de téléchargement particulièrement importants, malgré une connexion à haut débit. Difficile donc de conseiller ce service, si ce n’est pour vérifier la disponibilité de titres
encore introuvables sur d’autres plates-formes.
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