En lançant ses deux nouveaux commutateurs de niveau 2 BayStack 470 et 380, Nortel Networks souhaite étendre son offre de connectivité Ethernet jusqu’au c?”ur de l’entreprise. Si le premier (48 ports 10/100 Mbit/s avec deux ports Gigabit en liaison montante) est surtout destiné aux structures moyennes, le second (24 ports 10/100/1000), cible clairement les PME qui ne souhaitent pas investir dans un commutateur de niveau 3 (plus complexe), tout en disposant de fonctions évoluées pour leurs applications de VoIP, PGI, GRC, etc. Les deux produits intègrent en effet des fonctions de QoS telles que la classification par 802.1Q/p, ToS et DiffServ (huit files d’attente possibles au lieu des deux habituelles).
Une architectureà tolérance de panne
Ils bénéficient par ailleurs d’une architecture à tolérance de panne, rendue possible grâce à la technologie DMLT (Distributed Multilink Trunking, déjà présente sur les autres commutateurs de la gamme), qui offre des possibilités de reroutage rapide en cas de défaillance et de répartition de charge. Mais cette fonction d’agrégation de liens permet également d’augmenter le débit des connexions entre les stations et le c?”ur du réseau. En effet, jusqu’à 800 Mbit/s à partir de ports 10/100 ou 8 Gbit/s à partir de ports Gigabit. Les deux commutateurs intègrent également des fonctions de sécurité telles que la gestion des sous-réseaux virtuels (VLAN 802.1Q), authentification par le port Ethernet 802.1x ou par SNMP v3 (version encore peu fréquente dans un commutateur de niveau 2) et Radius, sans oublier la protection par verrouillage d’adresse MAC et le filtrage source. Notons que le BayStack 470, contrairement au BayStack 380, est empilable (dans la limite de huit unités), fournissant un ensemble cumulé de 384 ports 10/100 et jusqu’à 16 Gbit/s en liaison montante (uplink). Il dispose à cet effet d’un outil de gestion centralisé qui permet de gérer une pile complète comme une seule entité.
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