Seule PME à avoir obtenu la licence pour la boucle locale radio (BLR), Normandnet veut se faire une place au milieu des opérateurs nationaux. Et, à défaut de taille, elle mise sur sa connaissance du terrain, son tissu d’implantation régionale et son dynamisme. Filiale du groupe Altitude, Normandnet a vu le jour voilà quatre ans comme fournisseur d’accès à internet. Depuis 1999, l’arrivée des concurrents gratuits ayant profondément bouleversé le marché, la société s’est peu à peu orientée vers le service complet aux clients : connexion, hébergement, sécurisation, réseau privé virtuel et supervision des réseaux. Le patron, Jean-Paul Rivière, ingénieur de formation, affiche son credo. “La BLR est l’occasion de proposer un service complet d’opérateur téléphonique, venant compléter une offre globale.” Résultat : Normandnet a obtenu les meilleures notes en Haute et Basse-Normandie, suivie de Belgacom.
Proche du terrain
‘Autorité de régulation des télécoms (ART) a été sensible à plusieurs atouts : services accessibles, prix agressifs (40 % inférieurs à ceux de ses concurrents), projet rentable et financé, emplois en région, et environnement préservé. Du coup, la start up embauche et investit. Elle est passée de neuf salariés en 1998 à soixante-dix personnes aujourd’hui et prévoit d’en compter deux cents en 2004. Pour le financement du projet, une levée de fonds de capital-risque à hauteur de 33 millions de francs a été nécessaire.Aujourd’hui, la PME expérimente l’ADSL dans l’agglomération rouennaise, tout en préparant son réseau de BLR. Sa cible : les très petites entreprises et les artisans. Normandnet gérera ses propres numéros pour la transmission de données, mais elle envisage des partenariats pour la voix.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.