L’année 2005 avait été très difficile pour le cybermarchand high-tech Nomatica, jusqu’à se terminer en décembre dernier par une mise en redressement judiciaire. 2006 démarre un peu mieux.Le 11 février, l’entreprise toulousaine a enfin trouvé un repreneur, la filiale française du groupe britannique eXpansys, spécialisé dans la vente au détail de produits sans fil et de mobiles. La société ne conserverait
toutefois que 32 personnes sur les 60 salariés actuels de Nomatica. Et ce alors que ce dernier a déjà procédé au licenciement de plus de la moitié de son effectif (140 employés) en un an.Christophe Cornuejols, dirigeant fondateur de Nomatica, avait un temps recherché un acquéreur avec un profil différent de celui d’eXpansys. La reprise par un groupe industriel, notamment un acteur de la grande distribution, avait sa
faveur. A ses yeux, le marché de la high-tech est dominé par le modèle de la grande distribution, à savoir un besoin en fonds de roulement important, ce qui a fait cruellement défaut à Nomatica.
Toujours 60 000 visiteurs par jour
Ainsi, sur l’exercice 2004-2005, le chiffre d’affaires de la société s’élevait à 71 millions d’euros et accusait près de 6 millions d’euros de perte. Christophe Cornuejols avait tenté alors de mobiliser
les investisseurs pour une recapitalisation de la société, mais sans succès.Au final l’entreprise décidait en novembre 2005 de se placer en cessation de paiement et, le mois d’après, en redressement judiciaire. A la fin de l’année, Nomatica revendiquait toujours une bonne notoriété avec
60 000 visiteurs par jour, contre 100 000 quelques mois auparavant.Son site a d’ailleurs d’ores et déjà subi une profonde refonte. Nomatica.fr reprend aujourd’hui les couleurs et les contenus deXpansys. Quant aux anciens produits de Nomatica, leur intégration sur le nouveau site est en cours.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.