Sous l’œil attentif et paternaliste d’experts en « mario-itude », nous avons eu l’occasion de parcourir quelque neuf niveaux du prochain Mario Galaxy, histoire de faire un point évidemment sur une suite qui pourrait être plus surprenante qu’on le pensait…
Cours de rattrapage
Sous un prétexte quelconque, Mario repart à la chasse aux étoiles dans une nouvelle galaxie à son nom. Toujours avec les mêmes bases, un couple Wiimote et Nunchuck éprouvé et efficace.
Tout en 3D, et peut-être un peu plus joli que son aîné sorti en 2007, Mario Galaxy 2 ne réinvente pas la base de son gameplay. Le plombier le plus célèbre à l’ouest du mont Fuji continue à récolter des étoiles, des poussières d’étoile, des pièces d’or, bref, la routine de tout-un-chacun.
Et il doit une fois encore aller de petite planète en plate-forme. Avec son lot d’ennemis traditionnels, de pièges, de parcours, de catapultes, de trampolines et de bonds à temps limité. Autant de petits défis pour la dextérité des joueurs.
Mario tente une percée
Mais, si ce deuxième volet conserve les forces du premier, il s’enrichit surtout d’éléments non seulement bienvenus mais essentiels au bon déroulement de la traversée de ce jeu galactique.
Commençons par la foreuse, Drill Bit. Mario s’en saisit et il suffit ensuite de secouer la Wiimote pour l’utiliser. On se retrouve ainsi à percer le sol pour se retrouver au cœur d’une planète pleine de pièces d’or ou pour traverser une plate-forme et sortir, tête en bas, aux antipodes. Idéal pour explorer la face inaccessible d’une partie du jeu.
Mieux encore, si une plate-forme est trop élevée pour que vous puissiez y accéder en l’escaladant, creusez et retrouvez-vous sur l’autre face du plateau. Alignez alors votre position avec celle de la butte trop surélevée et forez à nouveau le sol. Résultat, vous creusez jusqu’au sommet de la butte et à vous les bonus, étoiles et accès aux autres planètes. Un petit puzzle, de rien du tout, mais qui donne un peu plus de saveur au jeu.
En selle !
Deuxième nouveauté, Mario se voit rejoint par sa fidèle monture et néanmoins ami : Yoshi, lézard bipède débonnaire. Yoshi court plus vite, saute plus haut, est adepte du air walk à la Michael Jordan… bref, il est bien pratique et se prend facilement en main.
Sans compter que nous avons eu l’occasion de le martyriser avec deux éléments qui viennent allègrement compliquer le gameplay. Plus compliqué donc, mais pas impossible. C’est un des talents de Nintendo, faire à croire au joueur qu’il n’y arrivera pas, alors qu’après une tentative chanceuse ou deux essais concentrés, tout se passe comme dans un rêve.
Yoshi peut donc ingérer des « Dash Pepper », des piments rouges qui font se précipiter en avant la pauvre bestiole. Non seulement, il va plus vite, ce qui est une bonne chose quand le sol se dérobe sous vos pieds, mais il est aussi, voire surtout, capable de grimper à la verticale… Attention, si l’effet est immédiat, il est également temporaire. Il faudra donc prévoir son coup et optimiser son parcours. Toutefois, dans l’esprit Nintendo, on ne se trouve jamais bloqué, au pire y a-t-il une plate-forme intermédiaire ou un nouveau piment quand la pente est longue ou demande à slalomer dans différents couloirs étroits.
Il est gonflé !
Après avoir eu la bouche en feu, Yoshi peut également servir de ballon de baudruche. Il mange un « Blimp Fruit » et gonfle alors. Libre à vous alors de le diriger ou de le faire stagner en l’air.
Attention, Yoshi fuit et ne flotte pas pendant des heures. Encore une fois, il faut aller vite et parfois accepter de retomber plus bas pour avoir pris un bonus plutôt qu’un élément nécessaire à la progression. Et le level design bien plus vicieux et exigeant, mais toujours avec mesure, ne manquera pas de vous mettre face à ce genre de choix. Aller au plus vite ou prendre des risques, recommencer et tout récolter… Enfin, il est possible de se servir de la langue de Yoshi comme d’un lasso, idéal pour s’accrocher de fleur en fleur.
Alors impatient ?
Si nous n’avons pu diriger Mario que sur une petite dizaine de niveaux, ce nouveau Galaxy est d’une efficacité redoutable qui séduira les débutants, les fans de la première heure et ceux qui aiment affronter des niveaux ardus armés d’un gameplay sans faille. Alors, oui, impatient !
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