Le 7 mai 2010, la Wii va grossir de façon éhontée, peser une centaine de kilogrammes et commencer à avaler vos pièces de monnaie. Elle va, comme la Nintendo 64 avant elle, recevoir un épisode de Sin & Punishment, sous-titré Successor of the Skies et se prendre pour une grosse borne d’arcade qui souffle des décibels et crache des pixels explosifs.
Sur votre droite, le scénario…
En tout petit, sur l’équivalent d’un napperon de tasse à saké en dentelle du Puy, le scénario. Vous êtes Isa Jo ou Kachi et vous vous battez pour sauver l’humanité. Et autrement ? Ben, rien en fait.
Il y a bien quelques jolies cinématiques pour vous raconter deux ou trois trucs et faire baisser votre rythme cardiaque, mais bon… Pour défendre l’humanité, plutôt que de faire un Grenelle de la fin du monde, vous optez pour l’option, je flingue tout ce qui bouge, jusqu’à ce que ça ne bouge plus. Et c’est là que ça devient vraiment intéressant.
Sur votre gauche, un jeu d’action/arcade
On commence petitement, dans une sorte de base avec des couloirs bien paisibles, à peine parsemés de tourelles à descendre, d’ennemis qui avancent à la queu leu leu, histoire que vous vous chauffiez gentiment les doigts.
Pour vous faire prendre conscience de tout le potentiel de votre personnage, quelques rayons laser quadrillent les couloirs dans l’espoir de vous transformer en Apéricubes. Heureusement, votre personnage peut voleter et léviter à coup de jetpack, sauter, et éviter les mille morts qui vous attendent, le couteau entre les dents.
Table de multiplication
Si au départ, on a l’impression qu’on peut laisser son cerveau dans son verre à dents et maintenir le bouton de tir enfoncé (avec une Wiimote, un Classic Controller, une manette GameCube ou encore le Wii Zapper que nous avons utilisé lors de notre preview), on comprend rapidement que ce n’est pas la bonne solution.
Certes, il y a toujours ce côté bourrin, des vagues de monstres après-robots qu’il faut renvoyer au néant, dans des niveaux assez variés et sympathiques, comme ce tunnel vortex sous-marin, mais ce serait oublié que Sin & Punishment est avant tout un jeu d’arcade, qui plus est nippon.
Le gros Multiplier qui s’affiche en haut à droite de votre écran va vous pousser à réfléchir, à la jouer tactique, pour détruire les ennemis dans un certain ordre ou avec certaines armes sans vous faire toucher. Car plus vous faites de dégâts sans en recevoir, plus le multiplicateur grimpe et plus votre score est élevé. Et, comme chacun sait, le score est ce qui sépare l’homme de la bête… Ou tout au moins le gamer de sa femme…
De la finesse brute
Votre attaque de destruction massive se charge en fonction du nombre d’ennemis abattus, mais se vide quand vous êtes touchés.
Rapidement, il va vous falloir être un pro de la visée avec la Wiimote, tout en déplaçant votre personnage verticalement et horizontalement et en lui faisant faire des esquives bien synchronisées avec les attaques adverses. Le tout dans ce qui ressemble à un shoot’em up classique mais terriblement efficace. Pour ne pas dire parfois un peu trop chargé mais toujours lisible. Sin and Punishment 2 pourrait être l’illustration de l’association des mots gameplay et nerveux. Encore que nerveux soit sans doute trop faible.
Ce ne sera pas le jeu du siècle, on s’interroge d’ailleurs sur le nombre d’armes qui seront réellement disponibles, mais en solo ou à deux, ce sera à coup sûr un grand moment de tir à tout va. Un grand moment pour les fans du score à tout prix. Un grand moment de Wii, et ce n’est pas si courant.
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