La Wii s’est vendue comme des petits pains, environ 101 millions d’unités dans le monde, et sa manette à agiter à tour de bras y est pour beaucoup. D’une certaine manière, la Wiimote a ouvert le jeu vidéo à tout un public que les gamepads, avec leurs boutons et gâchettes, terrifiaient. Voilà qui explique aussi pourquoi la Wii U continue d’utiliser ces manettes sans fil.
Dès lors le procès qui opposait le géant japonais à Philips revêt une importance capitale. Les deux sociétés se disputent en effet un brevet sur un périphérique capable de reconnaître les mouvements, les gestes et qui permet de pointer un élément précis. Voilà qui décrit dans les grandes lignes assez bien les Wiimote. Il semblerait que Nintendo vienne de perdre une première bataille.
Philips Electronics a en effet annoncé vendredi en fin de journée que la justice britannique lui a donné raison dans le premier des quatre procès qui les opposent. « Nous avons essayé de trouver un accord de licence avec Nintendo depuis 2011, déclarait Bjorn Teuwsen, un porte-parole de la société néerlandaise. Mais, puisque cela n’a pas fonctionné nous avons entamé des procédures légales en Allemagne et au Royaume-Uni en 2012, en France en 2013 et aux Etats-Unis le mois dernier ». En Amérique du Nord, le fabricant européen demande même l’interdiction à la vente des Wii et Wii U.
Le représentant de Philips n’a par ailleurs pas voulu donner de détails sur les montants des futurs dommages et intérêts, précisant simplement que la compensation demandée devait être « juste ». Nintendo a d’ores et déjà annoncé qu’il ferait appel de cette décision.
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Source :
Reuters
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