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Nintendo 3DS : quels jeux acheter ?

La 3DS est sortie ce vendredi 25 mars, accompagnée d’une première volée de jeux vidéo. Nous les avons pris en main pour un premier round d’impressions.

Super Street Fighter IV 3D Edition

Un vrai Super Street Fighter sur une console portable ! Avec cinq nouveaux stages et dix « nouveaux » personnages, déjà rencontrés dans les précédents épisodes de cette prolifique saga, SSFIV 3D Edition s’impose comme l’incontournable de la 3DS. Jouable au pad circulaire, après un temps d’adaptation, ou avec la croix directionnelle, un peu trop dure pour le pouce, ce Super Street Fighter tire également parti de l’écran tactile puisque les moins orgueilleux pourront s’en servir pour déclencher des attaques simples ou Ultra. A noter que les joueurs possèdent désormais deux Ultras, toujours aussi impressionnants. A essayer absolument avec un autre joueur.

3D et 3DS, quel apport ?
En vue dynamique (de trois quart par-dessus l’épaule) ou en vue classique, la 3D est superbe et sert des graphismes détaillés, vivants et colorés. Certains auront toutefois de la peine à bien juger les distances avec la 3D activée.

En résumé
Editeur : Capcom
Genre : combat
Prix : 40 euros
Appréciation : 5/5

PES 2011 3D

Adaptation de la version PS2, il restitue le feeling si particulier de la série, ses dribbles anguleux, ses frappes de mulet, ses matchs à rebondissements. Il est facile de se laisser entraîner dans le redoutable engrenage de la Ligue des masters, cette ligue fictive européenne sur deux divisions, qui rattrape l’absence des championnats nationaux. La réalisation est très convaincante, les matchs haletants, même si le jeu n’a pas la souplesse et la finesse d’un Fifa. On peste également sur les contre-favorables systématiquement à la défaveur des défenseurs, mais dans l’ensemble, un jeu de foot très correct pour débuter.

3D et 3DS, quel apport ?

Le relief est surtout intéressant sur les ralentis, que l’on regrette de ne pouvoir enregistrer. Pour le reste, la vue de dos nuit à la lisibilité et la 3D n’apporte rien en vue télé traditionnelle : on peut donc la désactiver. A noter que vos pouces seront mis à mal par la dureté de la croix.

En résumé
Editeur : Konami
Genre : simulation
Prix : 40 euros
Appréciation : 4/5

Rayman 3D

La Nintendo 3DS est sortie, allumez votre jeu, et… bienvenue en 1999 ! C’est effectivement un jeu de plate-forme DreamCast que réédite Ubisoft, en l’occurrence l’excellent Rayman 2 : The Great Escape. Décors chatoyants, univers enchanteur, action bondissante et trésors à gogo, on retrouve quasi intacte toutes les qualités de la première aventure en 3D de Rayman. Il a toutefois un peu vieilli à côté de la folie de Super Mario Galaxy 1 et 2, et ses graphismes d’époque font parfois un peu vides.

3D et 3DS, quel apport ?
Le relief apporte un plus en matière d’immersion, notamment dans le monde très foisonnant de Rayman. En revanche, Ubisoft aurait pu se montrer plus inspiré dans l’utilisation de l’écran du dessous, quasi inexistante. C’est le mauvais côté des adaptations d’anciens jeux sur une console aux multiples facettes.

En résumé
Editeur : Ubisoft
Genre : plate-forme
Prix : 40 euros
Appréciation : 4/5

Tom Clancy’s Ghost Recon : Shadow Wars

On n’a eu de cesse de vous dire que la 3DS était la reine du recyclage et bien ce Ghost Recon nous fait mentir et propose du neuf inédit. Adoptant une approche tactique au tour par tour, il propose de diriger jusqu’à six soldats, chacun ayant ses capacités spéciales. Un bémol toutefois passé le temps d’adaptation, les ennemis ont tendance à se jeter sur vous sans trop réfléchir, ce qui compense un peu leur surnombre, mais nuit au plaisir de remporter un combat désespéré par la seule force de son intelligence.

3D et 3DS, quel apport ?

Il vous faudra un peu de temps pour assimiler toutes les commandes. Heureusement, tout est assez intuitif. Le pad circulaire est pratique pour orienter la caméra. Mais une fois encore, la 3D n’apporte pas grand-chose.

En résumé
Editeur : Ubisoft
Genre : tactique autour par tour
Prix : 40 euros
Appréciation : 4/5

Super Monkey Ball 3D

Les singes équilibristes et accro à la banane de Sega n’auraient manqué la 3DS pour rien au monde. Toujours sur le fil, dans des circuits suspendus dans le vide de plus en plus étroits et complexes, vous récoltez donc des bananes en mode solo. Vous pouvez tenter de devenir le roi de la banane en combattant jusqu’à trois autres joueurs. On s’approche alors plus d’une sorte de Bomberman. Dans les deux cas, vous pouvez contrôler votre petit singe avec le pad circulaire ou en utilisant le gyroscope et l’accéléromètre de la console.

3D et 3DS, quel apport ?
Si l’effet 3D rend bien la profondeur, il rend très difficile la précision dans un jeu, où le moindre faux pas coûte une vie. On le désactive donc rapidement pour avoir une chance de finir le niveau rapidement.

En résumé
Editeur : Sega
Genre : adresse/plate-forme
Prix : 40 euros
Appréciation : 3,5/5


Lego Star Wars III The Clone Wars

Casser des briques. Avec un sabre laser. Que demander de plus pour atteindre le nirvana vidéoludique ? Cette adaptation Lego, de la série animée Clone Wars (qui décrit notamment les liens entre Anakin et Obi Wan), garde les points forts de la franchise. Humour, graphismes mignonnets, personnages jouables à la pelle, micro-puzzle, mini-jeux et collectionnite aiguë sont donc de la partie.

3D et 3DS, quel apport ?
La 3DS offrent des graphismes assez léchés et son stick s’avère parfait pour diriger son personnage, tandis que l’écran tactile permet d’exécuter quelques QTE, des actions prédéfinies. Street Pass est là, mais pas le jeu en coopération. Dommage ! La 3D est à peu près inutile sauf lors des rares batailles spatiales, où elle apporte à l’effet de perspective.

En résumé
Editeur : LucasArts
Genre : action/aventure
Prix : 40 euros
Appréciation 3,5/5

Nintendogs + Cats

Sur le principe, peu de changements. Vous habitez un superbe appartement et vous décidez à le parsemer de poils d’animaux. Quoi de mieux dès lors que d’adopter un chien, puis un chat. Bien sûr le toutou est petit et il faut le dresser, jouer avec lui, le caresser, le laver et éventuellement le nourrir. Un peu comme dans la vraie vie, à l’exception des crottes. Promenez-le et vous rencontrerez d’autres animaux, bref, une vraie vie de propriétaire de chiot, en 3D. Un conseil, évitez de donner à votre petit compagnon un nom que vous auriez honte de prononcer dans un lieu public, cela pourrait vous arriver…

3D et 3DS, quel apport ?
Disons-le tout net, l’apport dans la plupart des cas de la 3D est nul ou presque. Certes, on note parfois un effet sympathique de jaillissement, de relief quand le petit toutou vient faire mumuse.

En résumé
Editeur : Nintendo
Genre : gestion de trucs à poils
Prix : 40 euros
Appréciation : 3/5

Ridge Racer 3D

Un bolide rutilant, des commentaires excités en anglais, un ciel bleu turquoise, et des dérapages électriques… pas de doute, vous êtes dans un Ridge Racer ! La série de Namco, grande habituée des lancements de console, apporte son sens du spectacle et de la nervosité, avec comme à son accoutumée une prise en main ultrasimple, les courses tambour battant, et des petites techniques comme le départ turbo ou l’usage de la nitro en course. Rien de très réaliste, mais idéal pour se divertir sans se prendre la tête. Seules déceptions : une interface assez lourde, et une réalisation technique qui pique un peu les yeux.

3D et 3DS, quel apport ?
Parce que le jeu n’est pas techniquement irréprochable, notamment avec ses effets d’escalier sur les contours, l’immersion par le relief ne marche pas, le rendu fait « faux ». Dommage ! En revanche, le circle pad est précis et confortable, et on apprécie l’échange automatique de fantômes de ses meilleurs temps en mode Street Pass.

En résumé
Editeur
: Namco Bandai
Genre : course automobile
Prix : 40 euros
Appréciation : 3/5

Pilotwings Resort

Déjà pas fan de la version N64, on ne dira pas qu’on a vraiment adhéré à cette version 3DS. Pourtant voler est plaisant, surtout avec le jetpack. Certes, mettre à l’épreuve son adresse est agréable, mais on aurait aimé pouvoir jouer en coopération ou être compétition avec d’autres joueurs.

3D et 3DS, quel apport ?
Paradoxalement, Pilotwings est le jeu qui nous a le moins plus, mais qui est de ceux qui utilisent mieux la 3D, Nintendo oblige. Le pad circulaire est également à l’honneur pour la voltige. Mais l’intérêt général du jeu ne décolle pas.

En résumé
Editeur : Nintendo
Genre : adresse
Prix : 40 euros
Appréciation : 2,5/5

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La rédaction