Sur le marché naissant (et de niche) des roues électriques, la Ninebot One se positionne parmi les modèles ayant bonne réputation. Et pour cause, si cette marque ne vous dit rien, sachez que c’est pourtant Ninebot et Xiaomi, qui ont racheté la (cette fois-ci) célèbre marque Segway. Voilà qui la positionne comme une concurrente de poids à la roue électrique de SoloWheel.
Un vrai numéro d’équilibriste
Nous avons testé récemment l’InMotion V3 présentant la particularité d’intégrer deux roues, espacées de quelques centimètres. Cette spécificité facilite l’apprentissage, en tout cas par rapport à la Ninebot que nous avons eu l’occasion de tester rapidement sur un salon.
Un test plus complet est en cours mais nous pouvons d’ores et déjà indiquer que l’équilibre est plus compliqué à maîtriser, mais l’étonnante réactivité de la roue nous aide à garder le cap. La moindre pression sur les pieds et l’engin avance, freine et tourne.
Lorsqu’il s’agit de décortiquer la bête, on apprécie la qualité de fabrication. Cette roue est même un peu trop belle et trop brillante… quand on connait l’inéluctable sort qui l’attend : pirouettes et cascades en séries. C’est pourquoi Ninebot livre dans son carton une grande longueur de bande de mousse, à coller sur la roue le temps de l’apprentissage.
Par ailleurs la marque propose des coloris plutôt acidulés pour les carénages de l’appareil : le vert pomme et l’orange sont les alternatives au modèle blanc.
Des caractéristiques techniques assez classiques
Les données techniques de la One sont peu ou prou les mêmes que l’InMotion V3. Ainsi, l’autonomie est d’une vingtaine de kilomètres en fonction de votre poids et du relief de la route pratiquée. L’appareil, de son côté, pèse environ 13 kg et peut donc assez facilement être porté pour monter des marches par exemple.
La vitesse de pointe est là aussi de 20 km/h, et l’application sur mobile permet un bridage le temps de se faire les jambes. Notons que la roue de 16 pouces et sa garde au sol, assez importante, nous laissent penser que l’engin devrait correctement encaisser la montée sur les trottoirs. D’ailleurs si on en croit les multiples vidéos publiées sur Internet, la One est un monocycle électrique qui peut tout faire… avec beaucoup d’entrainement !
Le produit propose une spécificité intéressante : il peut être accessoirisé. Il dispose pour cela de deux perçages pouvant accueillir un support pour une action-cam par exemple. En revanche, on regrette l’absence de bras télescopique qui aurait permis de faire rouler la One comme une valise lorsqu’on n’est pas dessus. Rendez-vous bientôt sur 01net.com pour un test complet de la Ninebot One.
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