En complément des progiciels de gestion intégrée ou des applications de gestion de la relation client, le logiciel développé par Niku permet d’automatiser l’ensemble des processus relatifs aux métiers intellectuels de l’entreprise (départements juridiques, marketing, ingénierie intellectuelle, etc.).Par exemple, un cadre d’entreprise utilise plusieurs applications (courrier électronique, traitement de texte, tableur, workflow, recherche documentaire…) pour son travail quotidien. Mais ces applications sont isolées, sans liens logiques entre elles. L’ objectif du SRM, qu’on peut traduire par ” gestion des activités de service “, est de fournir un logiciel intégré englobant tous les outils nécessaires à cette famille d’activité.Niku 6 propose ainsi un ensemble d’outils de gestion ?” travail collaboratif, suivi de projets, recherche documentaire, workflow, partage d’agendas, suivi des temps passés, etc. ?” accessibles via une interface Web unique.” Notre produit ne nécessite pas de téléchargement d’applications sur le poste client, explique Thomas Chauchard, directeur général Europe du Sud chez Niku. Il fonctionne sur une plate-forme Sun Solaris couplée à une base de données Oracle “.Au premier trimestre 2002, une version tournant sous Windows 2000 devrait être disponible. De même, les plates-formes HP UX et Windows NT sont en cours de certification.
Un produit destiné aux grands comptes
” Niku a commencé par développer une solution de PSA [Personal Services Automation] que nous avons ensuite enrichie par le biais de diverses acquisitions [Applied Business Technology, Bsource et 600 Monkeys en mai 2000]. Niku 6 est pour une partie le fruit de nos propres développements et, pour l’autre, l’intégration des outils logiciels que nous avons acquis “, observe Thomas Chauchard.Le progiciel SRM commercialisé par Niku intéresse les entreprises de plus de 1000 employés. A titre indicatif, il faut compter environ 700 000 dollars pour l’acquisition d’une licence Niku 6 pour 1000 postes clients. En France, Axa, Crédit Agricole, Renault, Elf ou encore Michelin sont clients de la société.Au deuxième trimestre 2001, Niku a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 17 millions de dollars, dont 10 % sont issus du marché français. “Nous devrons être profitables au quatrième trimestre fiscal de 2001. Nous disposons de plus de 100 millions de dollars de liquidités, la société est pérenne malgré les tourments de la Bourse, s’amuse Thomas Chauchard. De plus, l’arrivée de nouveaux concurrents, comme PeopleSoft ou Oracle, crédibilise la valeur de notre outil et la pertinence de notre approche SRM. “
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