Nikon présente aujourd’hui sa nouvelle optique focale fixe dédiée aux appareils photo reflex grand public et experts : l’AF-S DX Micro Nikkor 40 mm F2.8G. Sous ce nom barbare se cache une optique macro (micro veut dire macro chez Nikon) dédiée aux reflex à capteur APS-C qui équipent les appareils non pro de Nikon. Equivalent à un 60 mm, cette optique plutôt lumineuse a une vertu : elle n’est pas très chère puisqu’annoncée à 300 euros.
Rapport de grandissement 1:1
Le nouveau DX Micro 40 mm a la capacité de faire le point à 16,3 cm, autorisant la reproduction au rapport 1:1, c’est-à-dire capturer la taille réellement perçue des objets. Il se destine donc aux aficionados des détails, quels qu’ils soient.
En marge de cet usage rapproché, l’optique convient très bien aux portraits : poussant un peu plus loin le grandissement par rapport à un 50 mm, cet équivalent 60 mm devrait offrir des flous d’arrière-plan intéressants avec son ouverture à F2.8.
Renforcer l’attrait de l’APS-C
Si les pros ne jurent bien souvent que par le plein format, le reste du monde – donc l’immense majorité des utilisateurs – n’a aucune envie de dépenser 2 000 euros dans un boîtier nu et plusieurs centaines, voire milliers d’euros dans une seule optique, fixe de surcroit. Or ce DX Micro Nikkor 40 mm F2.8G est la quatrième optique à focale fixe dédiée au format APS-C de Nikon mais surtout la troisième optique à prix modéré : après un 85 mm Micro F3.5 (équivalent 127,5 mm) à 500 euros, un 35 mm F1.8 mm à 199 euros (équivalent 52,5 mm) ce 40 mm (équivalent 60 mm) à 300 euros, Nikon donne une vraie opportunité aux amateurs de travailler avec des focales fixes de qualité.
Presque une gamme complète, presque pour les professionnels
Avec l’avancée de la qualité des boîtiers grand public/experts à capteurs APS-C (le D7000 et le K5 de Pentax sont de bons exemples), les professionnels pourraient être tentés, à juste titre, d’acquérir un boîtier et un parc optique à faible coût pour les situations qui pourraient mettre en danger le matériel (manifestations, mouvements de foule divers, voltige, aquatique, sport, etc.). Pour l’heure, il manque encore un grand-angle de 16 ou 18 mm (24 ou 28 mm en équivalent 35 mm), un 24 mm (éq. à un 35 mm) pour que la gamme suffise à tous les cas de figure. Mais il y a bon espoir que Nikon y travaille. Et pour cause…
Pas (encore) de compact à optiques interchangeables
Le segment photo qui monte est celui des compacts à optiques interchangeables. Un domaine où Nikon est absent pour l’heure, même si son PDG a affirmé vouloir être présent. Or les compacts à optiques interchangeables ont (re)popularisé les focales fixes à coûts modéré, notamment Panasonic et Olympus dont l’offre est très complète. Il n’était donc pas sot que Nikon enrichisse son parc optique APS-C pour « tenir » jusqu’à la sortie de son modèle. Quant à Canon, le géant observe…
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