Novembre 2006. Alors que Canon et Olympus sortaient des reflex grand
public 10 mégapixels, le fabricant nippon se contentait d’un capteur
6,1 mégapixels pour son D40 et semblait donc abandonner la course aux mégapixels. Corollaire de cet abandon apparent, le D40 adoptait un nouveau parti
pris : l’extrême simplicité pour permettre une création photographique
aisée même pour les débutants, notamment grâce aux Vari-programmes.
Mars 2007. Nikon revient dans la course aux mégapixels. Un capteur 10,2
mégapixels est intégré au D40x. Cette évolution du D40 en reprend
l’essentiel – la fonction D-lightning qui permet d’éclaircir les zones
sous-exposées ou la gestion automatique et intelligente du flash.
Quoi qu’il en soit, la montée en puissance du capteur
s’accompagne d’un accroissement de la sensibilité, qui voit sa
couverture passer de 200-1600 plus HI-1 à 100-1600 plus HI-1
(équivalent à 3200 ISO). Par ailleurs, la réactivité de l’appareil
s’est accrue. Que ce soit au démarrage, quasi instantanée – Nikon
annonce 0,18 seconde pour que le D40x soit prêt à photographier – ou
pour la
prise de photos en rafale. Là, où le D40 pouvait prendre 2,5 photos par
seconde, le D40x atteint les 3 photos seconde sans limites, si ce n’est
celle de la carte de stockage ! Une limite qui s’éloigne avec
le D40x désormais compatible avec les cartes SDHC, soit plus de 2 Go
d’espace de stockage…
Si le D40x a évolué, il conserve néanmoins un
défaut et en ajoute un nouveau. Comme le D40, il n’intègre pas de
moteur pour l’autofocus. Ce qui implique que la mise au point
automatique ne fonctionne qu’avec les objectifs AF-S et AF-I. Autrement
dit, si vous espérez récupérer vos vieux objectifs Nikon pour les
utiliser avec le D40x, la mise au point ne pourra se faire que manuellement, sauf
s’ils sont motorisés indépendamment.
Le second défaut concerne la facture, revue à la
hausse à cause d’un plus gros capteur. Là où le D40 était vendu 630
euros habillé du zoom AF-S DX
18-55 mm II, le D40x atteint 830 euros, avec le même objectif.
Précisons que malgré cette hausse tarifaire, Nikon se place
toujours en dessous des prix pratiqués par Canon pour son 400D. Enfin,
il va falloir patienter jusqu’en avril pour savoir ce que sait faire ce
beau reflex.
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