Après avoir triplé le nombre de mégapixels entre le D700 et le D800, Nikon poursuit sa stratégie de « plus de mégapixels dans mes reflex » avec ce D3200, reflex amateur qui reçoit un nouveau capteur CMOS APS-C de pas moins de 24,2 Mpix.
Dans un premier temps ce reflex familial ne remplacera pas le D3100 mais « renforcera la gamme », dixit Nikon France : le D3100 se repositionne à 499 euros tandis que le D3200 arrivera à 699 euros sur nos étals.
24,2 mégapixels
La première diffférence notable entre le D3200 et son aïeul le D3100 (14,2 Mpix) est bien sûr ce gargantuesque capteur de 24 Mpix, que l’on retrouvait jusqu’ici plutôt sur des appareils plus haut de gamme tels les Sony Alpha A77 et Nex 7. Il reste désormais à Nikon de prouver qu’il a su gérer la montée dans les hautes sensibilités – la responsabilité du nouveau processeur d’image Expeed 3. Le bénéfice d’une telle définition est de permettre les grands tirages mais surtout de pouvoir recadrer franchement ses clichés.
Ecran 920 000 points, modes vidéo
La deuxième amélioration concerne l’écran qui passe d’un 230 000 très médiocre à une belle définition de 920 000 points, bien plus à même de mettre en valeur la qualité de ses clichés dès la prise de vue effectuée.
La vidéo est le troisième point d’amélioration avec un bouton d’enregistrement placé sur le dessus de l’appareil mais aussi plus de modes d’enregistrement – 1 920 x 1 080 en modes 24/25/30p et 1 280 x 720 points en 50/60p –, les débrayages manuels (mais toujours pas le diaphragme) et la prise microphone au format jack.
Reflex (presque) connecté
Un nouvel accessoire fait son apparition en même temps que ce D3200 : le module Wi-Fi grand public WU-1a (optionnel, prix non encore fixé mais qui devrait se situer entre 50 et 70 euros) qui permet de piloter l’appareil depuis un smartphone sous Android (appli iOS l’étude). Ce mode sans fil permet l’enregistrement des clichés sur le smartphone – on récupère une photo Jpeg basse qualité – et de piloter l’appareil à distance.
Ce qui change, ce qui ne change pas
Même encombrement, même design à quelques détails près, même mode autofocus, même vitesse d’obturation maximale (1/4 000e) : la base mécanique des deux appareils est très semblable. Les petites évolutions sont à chercher du côté de la rafale – on passe de trois à quatre images par seconde –, de la plage ISO nominale – de 3 200 à 6 400 ISO – et de la batterie qui, pour cause d’écran et de processeur plus performants, devrait tenir moins longtemps.
Disponible fin mai ou début juin 2012, le Nikon D3200 sera proposé à 699 euros avec son optique 18-55 mm f3.5-5.6.
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