‘ Les informations personnelles concernant les utilisateurs, comme leur mot de passe ou leur numéro de carte de crédit, sont souvent stockées en clair dans les bases de données de
l’entreprise ‘, affirme Alexandre Stervinou, consultant chez RSA. Pour protéger ce type de données, comme toutes données sensibles, l’éditeur vient de développer une technologie baptisée Nightingale.Son principe est simple : scinder puis chiffrer les données et les répartir sur plusieurs serveurs. Aucun de ces serveurs ne pourra, à lui seul, reconstituer l’information. ‘ Nightingale est installé sur le
serveur d’applications frontal, où ne sont plus stockées les informations sensibles ‘, ajoute Alexandre Stervinou.Lorsqu’un utilisateur se connecte, par exemple, à un serveur d’authentification, un composant logiciel de Nightingale contacte les autres serveurs pour reconstituer le mot de passe à l’aide d’algorithmes et le compare à celui
envoyé.Seul le serveur frontal doit intégrer Nightingale, les autres se contentant de recevoir et de renvoyer de l’information : il faut donc bien veiller à protéger physiquement ce serveur. Nightingale sera proposé au mois de septembre
sous forme de kit de développement ou intégré dans les offres d’authentification RSA ClearTrust, RSA Mobile et RSA Web Express.
Une authentification ‘ ultraforte ‘
RSA vient également d’annoncer une nouvelle version de son logiciel d’authentification forte RSA SecureID Passage, disponible également au mois de septembre. Jusqu’à présent, le système mettait en jeu deux facteurs (carte à puce et
mot de passe). Avec cette nouvelle version, l’utilisateur devra s’authentifier à l’aide d’un troisième facteur, la reconnaissance d’empreintes digitales, grâce à la signature d’un partenariat avec Precise Biométrics.
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