01net. : Pourquoi vous êtes-vous attelé à ce combat contre le piratage ? Nicolas Seydoux : Je crois que le fatalisme est la pire des attitudes dans la vie, je n’aurais pas accepté la présidence de l’Alpa si je ne pensais pas que l’on pouvait inverser la tendance. Il y a urgence à ce que
les internautes comprennent que le téléchargement gratuit est tout simplement en train de tuer les industries culturelles !Quel est aujourd’hui le rôle de l’Alpa ?L’Alpa, en association avec les forces de police et de gendarmerie, traque ceux qui piratent. Le récent procès de Vannes en est le plus parfait exemple. Il faut donc que les internautes soient attentifs, car nous pouvons les
débusquer.Croyez-vous vraiment à une sécurisation des réseaux ?C’est la technique qui est au service de l’homme et certainement pas l’inverse. Jusqu’à maintenant, il n’y a pas eu de décision politique de sécuriser les réseaux. Mais si l’on s’aperçoit que les conséquences sont catastrophiques pour
certains secteurs, à commencer par les industries culturelles qui ont un statut particulier, je ne doute pas que l’on puisse sécuriser les réseaux. Ce qu’un ingénieur a fait, un autre peut faire en sorte de le sécuriser !
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