Député de l’Essonne et président du parti Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan a toujours manifesté son opposition à la loi Hadopi, lui préférant la solution de la licence globale. Même si la loi est désormais entrée en action, le député veut continuer le combat. Interrogé par David Abiker dans l’émission Petit Stream entre amis, il n’a pas mâché ses mots contre la Haute autorité.
« La révolution numérique c’est la plus belle invention pour faire partager les œuvres de l’humanité à tous. [..] Dadvsi et Hadopi c’est un combat grotesque et d’arrière-garde. Ils veulent bloquer une invention technologique majeure qui ouvre un espace de liberté et de connaissance extraordinaire. »
Selon lui, Internet est à un moment clé de son histoire, et il faut ne faut pas baisser la garde face à la Hadopi si on souhaite que cela reste un espace de liberté. Il lance une invitation à l’intention des auditeurs pour qu’ils se mettent à télécharger en masse afin de préserver cet espace. Et de poursuivre « Je mets au défi le gouvernement avant la présidentielle de couper l’accès à Internet de centaines de milliers de personnes ». Il souhaite forcer ainsi le gouvernement à défendre les auteurs, qui, selon lui, ne sont pas pris en compte par la loi.
Il s’en prend aussi à l’une des répercussions de la Hadopi, la carte musique jeune, qu’il qualifie de « contre-feu grotesque ». Sa colère est alimentée par les vidéos du gouvernement tournées afin de faire connaitre l’initiative auprès des jeunes. « Les publicités sont méprisantes, insultantes et racistes », proclame le député. Il développe également ses arguments dans un billet publié sur son blog.
Nicolas Dupont-Aignan estime que ces vidéos ne montrent que des caricatures de jeunes, et il cite les exemples de l’ado noir qui fait du pseudo-rap ou de la fille stupide qui aime la mode et marche les pieds en dedans. Il y voit la preuve supplémentaire que le gouvernement est en décalage complet avec la réalité.
L’un des spots décriés par Nicolas Dupont-Aignan :
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