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Nicolas Aubin (Aquarelle.com)

‘ Il ne faudrait pas grand chose pour que l’étiquette électronique marche. ‘

Pourquoi n’êtes-vous pas encore passé à l’étiquette électronique ?


Ce qui nous intéresse, c’est de disposer le plus tôt possible des informations sur la préparation et la livraison de nos bouquets. Et de les mettre très rapidement à la disposition de nos clients, afin qu’ils soient autonomes. Cela
déchargerait notre centre d’appel. Pour nous, l’idéal consisterait à utiliser la même étiquette, de la préparation du bouquet jusqu’à sa livraison. Mais cette solution imposerait à nos transporteurs de travailler sur la même étiquette que nous. Une
étiquette que nous serions obligés de jeter. Cela nous coûterait cher.Le prix représente donc le principal obstacle à ce jour ?


Les prix vont baisser fortement. Nous attendons précisément que les coûts se rapprochent de ce que nous sommes capables d’investir dans cette technologie. Si un gros acteur se lançait vraiment, pour montrer l’exemple, beaucoup d’autres
entreprises étudieraient ce qu’il a fait, et en tireraient les conclusions. Pour le moment, tout le monde observe et attend. Il ne faudrait pas grand-chose pour que l’étiquette électronique prenne. Quelques sociétés mènent d’ailleurs des projets
tests. Mais nous ne disposons pas d’une R&D suffisamment importante pour nous lancer dans ce genre d’opération.Est-ce à cause d’une problématique de traçabilité que vous ne travaillez pas avec La Poste ?


Nous travaillons avec Chronopost et France Express. La Poste ne garantit pas la livraison sous 24 heures. Et quand un colis est perdu, le délai d’un mois pour qu’elle le reconnaisse comme tel s’avère beaucoup trop long. Notre
contrainte consiste à rembourser le client dans un délai raisonnable. Par ailleurs, si le coût d’une enquête pour retrouver un colis devient supérieur au coût du colis lui-même, ça n’a plus de sens.

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Jean-Marie Portal