Pour les usagers parisiens des transports en commun, la technologie de paiement sans contact est désormais acquise. Mais pour les Niçois, c’est à partir du printemps 2010 que commencera l’expérimentation. Trois mille usagers pourront alors télécharger sur leur téléphone mobile des titres de transport. Pour valider le trajet, tout comme avec le Pass Navigo parisien, il suffira d’approcher le téléphone d’une borne, sans contact.
Les opérateurs sont partie prenante
De nombreux autres services s’agrégeront normalement à cette expérience : entrées dans les musées, les cinémas, les restaurants universitaires, paiement dans des commerces, etc.Ce type d’expérimentation n’est certes pas nouveau. Caen et Strasbourg ont déjà testé le paiement sans contact par téléphone mobile en 2007. A Rennes, en 2007 également, la SNCF a testé le “ sanscontact ”. Une constante, en tout cas : la présence des opérateurs de téléphonie mobile comme partenaires : à Nice, tant Orange que SFR et Bouygues sont partie prenante dans cette expérimentation. Pas étonnant, le mobile, objet propre à chaque utilisateur, est le sésame qui permettra de faire entrer facilement les technologies sans contact (NFC) dans notre quotidien. Et les constructeurs ne s’y trompent pas, qui commencent à intégrer les puces idoines dans des téléphones, tel Nokia avec le 6216 Classic. L’expérimentation, qui sera menée à Nice en 2010 sous la houlette de son député maire Christian Estrosi et avec l’aval du secrétaire d’Etat à l’Industrie et à la Consommation Luc Chatel, tombera d’ailleurs au moment où les opérateurs commenceront à déployer les téléphones NFC. Encore trop chers, ces téléphones seront réservés, dans un premier temps, à un public limité
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