L’an dernier, Sony a secoué le monde de l’image avec ses NEX. A côté de deux appareils photo – les NEX3 et NEX5 –, le fabricant avait lancé le NEX VG10, premier caméscope numérique grand public à capteur de reflex et à optiques interchangeables. Un appareil dont les qualités techniques furent éclipsées par une magnifique erreur de conception ergonomique : l’unique bouton d’enregistrement, situé du côté droit de l’appareil, condamnait le début et la fin de chaque prise de vue à être flous si l’on tenait l’appareil par sa poignée. Le VG20 arrive aujourd’hui pour corriger, entre autres, ce vilain défaut.
Des erreurs ergonomiques (presque) toutes corrigées
Grâce à l’écran tactile du NEX VG20, il est désormais possible de lancer l’enregistrement facilement lorsque l’on tient le caméscope autrement qu’en position verticale. C’est bien pratique dans les cas où le cameraman se tient au-dessus de l’appareil, par exemple quand celui-ci doit être près du sol. Les débuts et fins de plans ne seront donc plus saccagés comme avec le VG10. On regrette cependant que Sony ne soit pas allé jusqu’à placer un bouton sur la poignée même de la caméra, comme il l’a fait pour nombre de ses modèles pro.
Le fabricant a aussi revu la poignée verticale afin de rendre l’appareil plus stable et a ajouté des boutons physiques pour accélérer les changements de modes.
Photo RAW et mode vidéo progressif
Entre autres incongruités, le VG10 ne disposait pas de mode photo RAW (contrairement aux NEX3 et NEX5, pourtant dotés du même capteur) ni de mode vidéo progressif – même s’il faut reconnaître que le mode entrelacé était très bon.
Ces deux erreurs sont corrigées : le mode RAW arrive enfin, et l’appareil filme en 25p, 50i et 50p. Quant à l’audio, la capsule sonore au look si particulier a été améliorée, aux dires de Sony, et l’on peut désormais paramétrer les niveaux.
Des accessoires pour profiter de l’autofocus
Le NEX VG20 possède la même bague que les NEX3 et NEX5. Mais, pour utiliser les optiques des reflex Alpha de Sony sur le VG10, il fallait non seulement acheter une bague adaptatrice mais surtout faire une croix sur l’autofocus. La bague LA-EA2, qui intègre la même technologie que les reflex à visée électronique du nippon, répare cette erreur. Mais il faudra y mettre le prix : 350 euros. Consolation : la bague fonctionne aussi avec les appareils photo NEX.
Sur le papier, le NEX VG20 nous paraît être enfin un appareil abouti, puisque la grande majorité des défauts du VG10 ont été corrigés. Il faudra attendre un vrai test pour se prononcer définitivement. Le caméscope sera disponible en septembre à 1 600 euros nu et à 2 200 euros avec le zoom SEL 18-200 mm.
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