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Neuf Cegetel perd ses anciens dirigeants sur fond de suppression d’emplois

Michel Paulin, directeur général de Neuf Cegetel, et Philippe de Cuverville, secrétaire général, quittent le nouveau groupe. Un plan de réduction des effectifs est en cours.

Artisan des acquisitions d’AOL et de Club-Internet, Jacques Veyrat a quitté son fauteuil de PDG de Neuf Cegetel en avril 2008, à la suite du
rachat du groupe par SFR. Il est suivi, cette semaine, par le directeur général
Michel Paulin, qui était en charge des réseaux, des systèmes d’information et de l’innovation depuis la fusion avec SFR.Le bruit de ce départ courait depuis la fin de septembre, où son absence avait été remarquée lors de la présentation du nouveau groupe SFR. Un communiqué daté du 14 octobre annonce le départ de Michel Paulin ce 15 octobre. Il
est remplacé par trois personnes, Pierre-Alain Allemand (directeur général réseaux), Eric Iooss (directeur général systèmes d’information) et Jean-Louis Mounier (directeur général innovation et service Factory), qui entrent au comité exécutif de
SFR.

La lourdeur de l’organisation en question

Selon l’AFP, le départ de Michel Paulin s’expliquerait par la lourdeur de l’organisation de la nouvelle entité, qui n’aurait pas satisfait le dirigeant. Cette annonce fait suite à un autre départ, celui du
secrétaire général de Neuf Cegetel, Philippe de Cuverville, en poste depuis une dizaine d’années.En parallèle, d’autres départs moins choisis se profilent puisque la fusion a eu pour conséquence un plan de suppression nette de 450 emplois (800 suppressions et 350 créations de postes). La CFTC de SFR estime
qu’‘ il n’y a aucune nécessité économique, ou de sauvegarde de compétitivité, ou de pérennité, dans ce projet [de réduction d’effectifs, NDLR], pour le groupe SFR ‘. Du côté
de la CFE-CGC, ce plan est jugé ‘ sans réelle justification ‘.En juillet, la CGT rappelait cette garantie du directeur des ressources humaines Stéphane Roussel ?” qui rejoindra Vivendi début 2009 selon Les Echos ?” aux syndicats, en janvier
dernier : ‘ Aucun plan de licenciement n’est envisagé et aucun objectif de réduction d’effectifs n’est fixé. Le dialogue social est permanent au sein de l’entreprise et se poursuivra
conformément aux pratiques d’ouverture et de concertation en vigueur chez SFR ‘.

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Arnaud Devillard