- Neuf cadres photo à partir de 110 euros
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- Comment nous les avons testés
Le cadre photo a le vent en poupe, et ce n’est guère étonnant : plutôt que de consulter d’énormes albums à spirales, on peut faire défiler et offrir à la vue de tous ses précieuses images – souvenirs de vacances, portrait d’êtres chers, essais artistiques. Le système est d’une grande simplicité : il suffit d’insérer la carte mémoire de son appareil photo dans le cadre pour voir les images numériques s’afficher, une par une ou sous la forme de diaporamas, qu’une télécommande permet parfois de piloter. Ces diaporamas peuvent également être sonorisés par de la musique au format MP3 ou WMA. Et il y a même des modèles qui savent lire la vidéo, comme l’Agfa Photo, à qui un film en DivX ne fait pas peur !
Une question de taille
Les neuf cadres de ce comparatif ont des écrans dont la définition varie entre 720 x 480 et 800 x 600 pixels, pour une diagonale de 7 à 9 pouces (de 17,8 à 22,9 centimètres) du moins sur le papier. En effet, nous avons constaté pour certains de grosses différences entre les valeurs qui figurent sur les boîtes et les dimensions mesurées : le Parrot DF7700, qui est annoncé à 7 pouces, a mystérieusement rétréci à 6,2 pouces. Pire : le Philips a une diagonale de 8 pouces, au lieu des 9 annoncés, soit 2,5 centimètres de moins. On observe aussi que deux des écrans de notre comparatif, le Storex DPF-801 et le Toshiba TekBright, ont une dalle LCD brillante. Le rendu est plus flatteur, mais ce type de finition peut aussi occasionner des reflets gênants selon l’éclairage ambiant. Autre point-clé : le contraste et la luminosité qu’un cadre est capable de produire. Lorsqu’ils sont suffisants, ils garantissent que les photos seront visibles même dans une pièce très lumineuse, avec des noirs suffisamment profonds pour préserver toutes les subtilités des images. Là encore, le Storex et le Toshiba déçoivent, le premier parce qu’il manque de luminosité, le second parce que son noir n’est pas parfait. Au contraire, le Samsung SPF-83H offre une large gamme de nuances allant du noir au blanc, pour un rapport de contraste de 801:1. Une valeur proche des 1000:1 atteinte par un bon écran LCD d’ordinateur. Sur le plan de la restitution des couleurs, en revanche, aucun des neuf modèles ne se distingue, aussi bien en ce qui concerne l’étendue de la gamme que le respect des teintes.
Les lecteurs de cartes mémoire intégrés permettent d’afficher les photos d’un appareil numérique sans avoir à passer par l’ordinateur. Tous les cadres, ou presque, acceptent les principaux formats de cartes : Secure Digital (SD, le format le plus courant), Multimedia Card (MMC, l’ancêtre du SD), Compact Flash (CF), Memory Stick (MS, le format de Sony) et xD Picture Card (Fujifilm et Olympus). Seul le Parrot DF7700 est très limité, avec seulement un lecteur acceptant les cartes SD, SDHC et MMC.
Des prises USB pour communiquer
Par ailleurs, tous les cadres de ce comparatif contiennent une certaine quantité de mémoire interne, afin de pouvoir stocker des photos sans avoir à laisser une carte mémoire branchée en permanence. La majorité des modèles possède aussi une prise mini-USB pour la connexion à un PC, le cadre étant alors considéré par Windows comme un disque dur. En outre, six des neuf cadres sont munis d’une prise USB “ Host ”, permettant d’y connecter un périphérique de stockage.
Enfin, le Kodak EasyShare EX811 est équipé d’un récepteur Wi-Fi, et le Parrot DF7700 peut recevoir des photos par MMS, il est en effet muni d’une carte SIM (d’origine Bouygues Télécom), avec un numéro de téléphone unique, qui ne nécessite pas d’abonnement
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