Mobilité, stockage, gestion de clusters. D’un point de vue technique, l’éditeur a levé le voile sur les caractéristiques principales de cette mouture durant son événement annuel Brainshare : accès depuis tout type de terminal Web, gestion des systèmes de stockage en réseau NAS, prise en charge de 32 serveurs en grappe (jusqu’à 1024 processeurs). Des fonctions de synchronisation de fichiers entre postes clients (iFolder) et d’impression de documents à distance (iPrint) venant clore le chapitre des nouveautés.Quel sens donner à ces évolutions techniques ? “NetWare n’est plus seulement un système d’exploitation réseau, mais également un environnement d’exploitation pour les centres de données ou les systèmes d’information nomades”, répond François Chazalon, directeur du marketing Europe du Sud chez Novell France. L’éditeur cherche avant tout à conquérir de nouveaux clients, tels les prestataires de services hébergés, “un segment sur lequel nous n’étions pas positionnés et que Windows 2000 investit par ailleurs”, reconnaît-il.
Novell adopte les licences à l’utilisateur nommé
Mais l’annonce la plus surprenante concerne la politique de licences de l’éditeur. L’ancien modèle intégrait une facturation sur la base d’une licence serveur, puis au nombre d’utilisateurs connectés. NetWare 6 change de politique : “La facturation s’éffectuera au nombre d’utilisateurs nommés, indépendamment du nombre de serveurs et de connexions”, précise François Chazalon.Une entreprise devra donc débourser 1384 dollars par utilisateur pour pouvoir exploiter NetWare 6. Objectif ? Augmenter les revenus liés aux déploiements modulaires du système d’exploitation réseau. En effet, une société pourra n’adopter qu’une partie du produit (stockage, accès Web, serveurs en grappe…) tout en continuant à s’acquitter d’un ticket d’entrée pour chaque nouvel utilisateur.Une politique qui nest pas du goût de la base installée grands comptes de Novell. Elle se traduirait en effet par une augmentation importante du prix des licences. Mais là encore, tout est prévu. ” Notre base installée continuera à fonctionner, même en cas de migration vers NetWare 6, sur la base des licences serveurs et des tranches de connexion “, prévient François Chazalon.Que les utilisateurs actuels se rassurent donc, ce changement dans la continuité ne devrait pas nuire aux portefeuilles des fidèles de NetWare. Les premières livraisons débuteront à la mi-octobre aux Etats-Unis, et à la mi-novembre en France.
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