L’éditeur allemand Netviewer a parié sur la sobriété des fonctions pour faire de son logiciel de partage d’écrans et d’applications un outil pratique à la portée de tous. Pari gagné : quelques secondes suffisent pour le prendre en
main, et faire le tour de ses six fonctions principales. Il se divise en deux modules, l’un maître, ou ‘ consultant ‘, l’autre client. Les deux fonctionnent en point à point au sein du LAN, mais nécessitent un
serveur intermédiaire hébergé chez l’éditeur pour les échanges par Internet. Celui-ci gère les connexions, en SSL, entre les deux composants : à chaque démarrage de session, le serveur envoie un code aléatoire au maître, qui le transmet au client
par téléphone. Comme nous avons pu le constater, aucun paramétrage de coupe-feu n’est nécessaire par défaut.
Restreindre le contrôle
La première application de Netviewer est le partage d’écrans, dans les deux sens (voir-montrer). Tout partage doit être autorisé par l’utilisateur. L’écran de l’interlocuteur apparaît dans une fenêtre dimensionnable, et le déplacement
de la souris permet de naviguer dans l’écran déporté et de pointer un élément par une flèche. La prise de contrôle à distance peut être provoquée par les deux parties. Attention, le franchissement d’un coupe-feu ralentit un peu les transmissions :
sans être très gênant, cela peut induire 2 ou 3 secondes de latence. La personne ‘ contrôlée ‘ peut interdire l’accès à certaines applications, à sa barre d’outils ou à son bureau, en cochant une liste
contextuelle. Le transfert de fichiers depuis le PC contrôlé s’effectue par glisser-déposer, et la touche F12 permet de récupérer la main à tout moment. Le manque de distinction entre maître et client empêche Netviewer d’être un réel concurrent des
logiciels traditionnels de contrôle à distance, mais c’est un outil très efficace pour des besoins classiques.
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