Dirigée par des anciens de Sun, Nortel, MatraNet et Alcatel, la société Enition a attiré nombre d’investisseurs avec NetToll. Destinée aux FAI, aux opérateurs et aux fournisseurs de contenu web, cette plate-forme simplifie le micropaiement de contenus web.Pour ce faire, elle gère tous les modes de facturation (à l’accès, à la durée ou au volume) et les intègre à la facture Internet des utilisateurs. Ceux-ci n’ont donc plus besoin de communiquer leur numéro de carte bancaire sur le Net.
Une facturation très précise
Après deux ans de développement, Enition accélère la commercialisation de NetToll face à l’arrivée de l’Internet payant, du GPRS et des SMS surtaxés (NetToll est aussi destinée aux opérateurs mobiles).Si NetToll a évolué, son principe reste imparable : quand un internaute veut accéder à un service payant, des jetons sont insérés par le FAI dans les flux IP le reliant au fournisseur de contenu. Au préalable, le prix du contenu est fixé en unités. “Chaque jeton contient le nombre d’unités affectées au service payant et des éléments de sécurité. Leur fréquence d’envoi dépend du modèle : un jeton peut être injecté toutes les minutes pour une facturation à la minute, par exemple”, détaille Jean-Luc Leleu, fondateur d’Enition. Des tickets de facturation sont ensuite émis par NetToll pour être intégrés au système d’information du FAI. Des reçus récapitulatifs sont générés côté FAI et côté fournisseur de contenu, à des fins de comparaison et de compensation entre les deux parties. Enition a mis les bouchées doubles pour simplifier l’intégration de ses passerelles. La dernière version de NetToll gère les redirections de DNS pour interférer le moins possible avec l’infrastructure des FAI, et les fournisseurs de contenu peuvent modifier leur tarification en temps réel directement sur la passerelle.
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