Mise au point en Amérique du Nord il y a une dizaine d’année, la technique du Centrex utilise le protocole IP et permet d’externaliser de fait toute l’infrastructure téléphonique auprès de la société prestataire et de communiquer en direct par le Web.
Visant d’abord la réduction du coût des communications internationales, ce système a très vite été adapté par la société à la fourniture de services à forte valeur ajoutée comme la visioconférence ou les centres d’appels.
Trois embauches par mois
Etablie à Caen, comme la plupart des jeunes sociétés ayant bénéficié de l’apport technologique et humain issu de France Télécom ou du Cnet, Netcentrex a été fondée par Olivier Hersent, un polytechnicien de 28 ans. Récemment relayé par Hervé Gouguely, ancien de Cisco, il a décidé de se concentrer sur le pôle recherche et développement.
Le second tour de table, très diversifié, a permis la recapitalisation de la société autour de Vivendi, France Télécom (par l’intermédiaire d’Innovacom), le Cnet, Deutsche Telekom (par lintermédaire de ses fonds d’investissements), Cegetel, Intel, la Caisse des dépôts, des fonds d’investissements français et américains et quelques business angels.
Le partenariat à venir avec un opérateur américain ?” dont le nom devrait être révélé le 21 mars prochain ?” doit encore renforcer l’implantation californienne de Netcentrex : avec 30 millions de francs de chiffre d’affaires attendus pour 2000 et une introduction en Bourse prévue pour la fin de l’année, la société recrute en moyenne trois salariés par mois et son équipe se répartit désormais de façon presque égale entre la Normandie et la Silicon Valley.
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