Netcelo pense avoir trouvé la parade aux problèmes de sécurité sur internet. A partir de brevets développés au laboratoire de recherche et développement de France Télécom à Grenoble, cette start up a élaboré un dispositif de sécurisation des échanges sur internet à bon marché. “Actuellement, le coût de la sécurité pour une PME qui dispose de plusieurs sites est de 50 000 francs par an au minimum. Et ce, qu’il s’agisse de mettre en place un réseau virtuel privé ou d’administrer des certificats de type SSL”, chiffre Philippe Brun, l’un des trois cofondateurs de Netcelo. Son procédé s’appuie sur le protocole IPSec et concerne les PME qui disposent d’un accès à l’internet par RNIS.Les modems ou les routeurs RNIS intègrent, pour la plupart, le protocole IPSec, qui permet d’encrypter les données. Pour fonctionner, le système demande toutefois un intermédiaire. “Le module d’encryptage est inclus dans le modem ou le routeur RNIS, mais les deux boîtiers communiquant doivent se mettre d’accord pour encoder et décoder le message. Nous intervenons à ce niveau, en téléadministrant les boîtiers afin de créer un ” tunnel sécurisé ” sur internet. Avec notre système, la sécurité est directement dans le réseau. Nous créons un intranet sur internet, en quelque sorte”, précise Philippe Brun.Ambitieuse, Netcelo vise un million d’abonnés d’ici trois à quatre ans, principalement chez les PME ou les artisans. Elle commercialisera le service, via les fournisseurs d’accès, pour un coût d’environ 500 francs par an. Ce système a toutefois ses limites. Car, s’il est simple et s’il n’implique pas la présence d’un administrateur pour gérer la sécurité, tous les participants de la communication devront, en revanche, disposer de l’option ” Netcelo ” pour qu’il fonctionne. Le procédé est donc certainement mieux adapté à l’intranet et à l’extranet ?” où les intervenants sont connus ?” qu’au commerce électronique B to C.
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