Nouvelle réduction d’effectifs chez Net2one, dont l’équipe compte désormais 20 personnes, contre 40 l’an dernier. ” Notre chiffre d’affaires augmente, mais notre activité B-to-C se porte mal. Le modèle économique publicitaire est une catastrophe. Nous avons du mal à gérer la crise”, explique le fondateur de la société, Jérémie Berrebi.Depuis le début de l’année, c’est la seconde vague de licenciements économiques. Et déjà en février dernier, six personnes étaient parties : ” Nous devions alors limiter notre expansion internationale. Aussi, nous avons licencié le personnel marketing en charge des partenariats avec l’étranger. “Pourtant, à la question de savoir si son entreprise va mal, Jérémie Berrebi est catégorique : ” Non ! Nous pensions augmenter notre chiffre d’affaires en embauchant beaucoup. Les 40 salariés du départ auraient dû être en fait recrutés dans 2 ans. On pensait comme tout le monde gagner vite, et on s’est trompé. Aujourd’hui, notre objectif se situe sur la durée. “
Recentrage autour de la vente de technologie
Net2One reste donc confiante en l’avenir, ” la rentabilité est prévue dans 6 à 8 mois “, affirme son PDG. Pour le moment, Net2one perd 500 000 francs par mois. Son budget de fonctionnement mensuel se situe en effet entre 900 000 francs et 1 million tandis que son chiffre d’affaires s’établit entre 300 000 francs et 500 000 francs (entre 45 735 euros et 76 224,5 euros) chaque mois.Et pour tenir ses objectifs, la start-up a depuis le début de l’année décidé de recentrer son activité autour de la vente de technologie. La start-up, dont le c?”ur de métier est la newsletter d’actualité, a développé une plateforme de gestion des newsletters qui permet l’insertion d’espaces publicitaires ciblés en fonction du destinataire. ” Au mois de juin, la vente de technologie représente 97 % de notre chiffre d’affaires”, note Jérémie Berrebi. Net2one gère aujourd’hui les newsletters d’Allociné, d’Initié-tv, de Banque Direct, de Compaq, et d’Inventmobile (une filiale de Wanadoo et d’Orange).Il reste néanmoins à trouver un nouveau modèle économique pour les propres newsletters d’actualité de Net2one, pour lesquelles le nombre d’abonnés s’établit à 400 000 personnes. Cela sera probablement une des missions du directeur général qui devrait être embauché dici peu.
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