Près de 25 % des sites interrogés déclarent ne pas vouloir engager de nouveaux collaborateurs. Une proportion en hausse de 9 points par rapport au premier baromètre StepStone-Sofres, publié il y a six mois.Si l’on considère que ces embauches affectent en priorité les fonctions vitales de l’entreprise, comme les postes techniques et commerciaux, le retournement de la tendance est significatif.Pour les jeunes pousses qui prévoient encore des recrutements, le nombre de postes à pourvoir est en baisse : 13 contre 17 en juin 2000.
Arrivée en force des entreprises classiques dans l’Internet
L’autre fait marquant de cette enquête est l’arrivée en force des entreprises de l’économie classique dans le champ de l’Internet (click and mortar). Ce phénomène devrait à terme stimuler l’emploi et modifier notamment l’échelle des salaires et les modes de rémunération de la Net-économie.Le recours aux stock-options ou aux bons ” créateurs d’entreprises ” reste encore un exercice commun dans la Net-économie. Malgré les turbulences boursières, près de 50 % des acteurs de la Net-éco utilisent cet outil dans leur mode de rémunération.
Le baromètre StepStone-Sofres ne donne toujours pas d’indication sur le taux de mobilité (turnover) dans ce secteur.Cette enquête a été réalisée entre le 13 novembre et le 22 décembre 2000. Sur les 700 sites contactés, 168 ont accepté de répondre, contre 123 lors de la première édition. Mais les responsables de l’étude insistent toujours sur les difficultés rencontrées à recueillir l’information.En dépit de la présence de quelques sites n’ayant qu’un rapport lointain avec la Net-économie (comme ceux du Sénat, du ministère des Affaires Etrangères, du Centre national de la recherche scientifique ou de la Bibliothèque nationale de France), ce baromètre reste un excellent indicateur sur les grandes tendances de la Net-économie.
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