Les netbooks constituent déjà un quart des ventes de PC portables. Ils séduisent moins pour leurs performances que pour leur design… et leur petit prix. Revue de détail des 12 modèles qui comptent.
La concurrence des smartphones et de l’iPad d’Apple ne semble pas encore leur faire peur. Plus de trois ans après l’invention du netbook par Asus, les mini-PC s’arrachent comme jamais. Mine de rien, ils représenteront plus du quart des ventes totales d’ordinateurs portables en 2010 ! Un carton… qui n’est pourtant pas corrélé à la puissance. En 2010, les netbooks restent en effet des machines d’appoint, dédiées aux tâches bureautiques et multimédias les plus basiques. Aucun des douze modèles réunis dans cette grille ne peut sérieusement être assimilé à un “ vrai ” PC portable, fût-ce à un 15 pouces (38 cm) premier prix à 400 euros. Le netbook type de 2010, comme celui de 2007, c’est une petite machine cantonnée au traitement de texte, à la gestion des mails, au surf sur Internet, à la lecture de films en DivX ou de photos numériques.Les atouts des miniportables ? Des prix aussi riquiquis que leur format (10”, soit 25 cm), un faible poids (de 1 à 1,3 kg) et un look de plus en plus soigné. Difficile de ne pas craquer pour les superbes coques de toutes les couleurs proposées par les constructeurs, qui ont tous, Apple excepté, au moins deux ou trois références à proposer. Autre avantage face aux portables classiques, l’autonomie : pas moins de 6 h 30, à fond et toutes fonctions activées, pour le N210 Plus de Samsung, quand un 15″ premier prix dépasse rarement les 3 h. Attention quand même, les netbooks ne se valent pas, côté batterie : le moins bon de notre sélection ne tient que deux heures loin du secteur, la bonne moyenne se situant autour de 4 h30 à plein régime.
Configurations identiques En ce qui concerne les composants, c’est du pareil au même, ou presque ! La plupart de nos modèles sont basés sur la même configuration de base : un processeur Intel Atom simple cœur (à 1,66 ou 1,83 GHz) avec 1 Go de mémoire et 250 Go de disque dur. Un seul modèle, le N220 Plus de Samsung (400 euros), en offre réellement plus avec 2 Go de mémoire et un disque de 320 Go. Même topo du côté des écrans, bloqués à 10,1”, toujours à une définition de 1 024 x 600 pixels. C’est-à-dire pas assez pour afficher convenablement une page Web en longueur. Rappelons enfin que la plupart des netbooks, pour conserver un prix plancher, tournent avec une version allégée de Windows 7, dite Starter Edition, moins complète que la mouture Familiale des ordinateurs portables classiques.Si ces limitations vous agacent, vous pouvez vous tourner vers l’un des nouveaux “ supernetbooks ” comme l’Aspire One 753 d’Acer ou l’Inspiron M101z de Dell. Des machines équipées d’écrans 11,6″ (29 cm), à peine plus encombrantes que les petits 10″ testés ici, mais nettement plus puissantes grâce à des configurations proches de celles des portables classiques (voir page 80) . À moins d’attendre les premiers netbooks basés sur la nouvelle puce Atom d’Intel, le N550 à double cœur. Les mini-PC dotés de cette “ superpuce ” sont attendus, notamment chez Asus (EeePC 1015PN), pour le courant du mois d’octobre… aux mêmes prix que les machines actuelles, c’est-à-dire entre 350 et 400 euros.
A chaque nomade son netbook Pour les longs trajets en train ou pour suivre les cours à la fac, il faut un netbook léger et autonome. Deux qualités rares, les bonnes batteries alourdissant les boîtiers. Comptez 1,3 kg pour les meilleurs, capables de tenir une journée loin du secteur.
Notre sélection : Samsung N210 Plus
Un petit netbook pour suivre ses mails à l’hôtel ou dans votre maison de campagne ? Ici, un milieu de gamme (moins de 350 euros) avec 3 à 4 h de liberté suffit. Prenez de préférence un modèle équipé du Bluetooth pour synchroniser avec le mobile.
Notre sélection : Packard Bell DOT_S.002FR
Pour consulter le programme télé du jour ou réserver un billet de train depuis le canapé, un petit netbook d’entrée de gamme est bien pratique… et deux à trois fois moins cher que l’iPad d’Apple. Ici, même un premier prix fait l’affaire.
Notre sélection : Acer eMachines 350-21G16i
Meilleur choix pour les nomades, le N210 Plus tient au moins 6 h30 loin du secteur , processeur et écran à fond. Digne successeur des N210 et NC10, le top du netbook offre un grand confort d’utilisation grâce à un excellent clavier, une ventilation silencieuse et un double module Wi-Fi et Bluetooth. Un must… qu’il est possible d’acquérir, sur Internet, à moins de 320 euros !
Prix : 350 euros env.
Enfin un netbook qui ne ressemble pas aux autres ! Toshiba a dessiné ce 10″ avec le même soin que ses luxueux Satellite et Portégé. On adore la coque chocolat, gravée de petites lignes en creux. Sous le capot, une configuration complète et une bonne batterie (près de 5 h 30 en usage intensif). Et on peut recharger son téléphone en USB, netbook éteint.
Prix : 350 euros env.
Comment nous avons testé Très peu d’écart de configuration entre nos douze modèles, pourtant échelonnés de 200 à 400 euros. Ils sont tous basés sur des puces à simple cœur Intel Atom (de 1,66 à 1,83 Hz) et 1 Go de mémoire vive (2 Go pour le Samsung N220 Plus). Sans surprise, les résultats à nos tests de performances, réalisés avec les programmes de test PC Mark et 3D Mark de l’éditeur Futuremark, se tiennent dans un mouchoir de poche. Ce qui varie, c’est la capacité du disque dur : 250 Go pour les netbooks de dernière génération (320 Go sur le Samsung N220), contre 160 pour l’entrée de gamme. Autre différence, au niveau des prises : 2 USB en entrée de gamme, 3 pour les autres. Pour les liaisons sans fil, le Wi-Fi n est souvent présent, le Bluetooth pas toujours.
Une part importante de la note attribuée à chaque machine porte sur le confort du système de saisie. Nous avons ici donné la préférence aux claviers à touches larges et bien séparées les unes des autres, dits “ chiclet ” . Nous avons aussi privilégié les modèles équipés de zones tactiles larges et supportant le contact de deux doigts en même temps (le fameux “ multitouch ” ), pratique pour agrandir ou tourner une image. Nous avons mesuré, à l’aide d’une sonde, la luminosité et le contraste de tous les écrans. Dans la notation finale, nous avons légèrement avantagé les dalles mates, moins sujettes aux reflets que les brillantes.
Un netbook, c’est fait pour voyager ! Il doit donc être aussi léger, mince et autonome que possible. Tous les appareils ont été mesurés puis pesés, avec et sans l’adaptateur secteur qui permet de les recharger (et qui ajoute de 200 à 400 g). Nous avons aussi mesuré leur consommation électrique, en veille et en charge maximale. Pour l’autonomie, notre test, assez exigeant, consiste à lire une vidéo en boucle, luminosité de l’écran à fond et Wi-Fi activé, jusqu’à l’extinction de la batterie. Les valeurs d’autonomie annoncées par les constructeurs, souvent bien supérieures aux nôtres, sont réalisées avec une luminosité d’écran très faible.
Le choix technique – 1er : Samsung – N210 Plus : Le roi des tout-petits Dans le petit monde des netbooks, il y a Samsung… et les autres. Comme dans la plupart de nos comparatifs depuis un an, c’est la marque coréenne qui s’impose ici nettement, et sur presque tous les plans, avec cet épatant N210 Plus. L’argument décisif demeure encore et toujours celui de l’autonomie : pas moins de 6 h 30 d’autonomie à plein régime, et de 7 à 9 h en modulant le Wi-Fi et la luminosité de l’écran. Soit une bonne heure de plus que les autres modèles chez Asus ou Toshiba (5 h 30 en mode intensif, de 6 à 7 h au mieux). Autre point fort, son boîtier aussi solide qu’élégant. Agréable à utiliser, l’appareil n’émet quasiment aucun bruit, même lorsqu’il est fortement sollicité, et il s’offre l’un des meilleurs claviers de cette sélection, avec des touches larges et bien séparées les unes des autres. Le cœur de la machine est en revanche ordinaire : un simple Intel Atom à 1,66 GHz avec 1 Go de mémoire et un disque de 250 Go, comme sur la majorité des modèles. Très commun aussi, l’écran 10″ en 1 024 x 600 points. Si nous apprécions sa finition mate, qui évite les reflets, nous sommes un peu déçus par sa luminosité faiblarde, peu flatteuse pour le rendu des vidéos. Reste qu’à 350 euros – et déjà moins de 320 euros sur Internet ! ? ce Samsung-là n’a aucun concurrent sérieux.
La note
16,6 sur 20
Le prix
350 euros environ
Les plus
Grande autonomie
Les moins
Luminosité faiblarde de l’écran
2e : Asus – Eee PC 1015PE : Un beau petit coquillage L’inventeur du netbook signe un très bon modèle avec cet Eee PC 1015PE, dont les principaux atouts sont le look et l’autonomie. Asus décline ici une nouvelle mouture au ton cuivre de son boîtier “ Seashell ” (coquillage, en anglais), dont la courbe arrondie rappelle effectivement celle d’un fruit de mer. Sous l’écran mat, idéal pour éviter les reflets, on découvre un remarquable clavier à touches bien séparées (chiclet) et un touchpad multipoint assez large et sensible pour dispenser l’utilisateur de l’ajout d’une vraie souris. Si le processeur Intel N450 est tout aussi classique – et poussif ? que chez les concurrents, l’Eee PC 1015PE se classe dans la bonne moyenne côté autonomie, avec près de 5 h 20 loin du secteur en utilisation intensive, entre 6 h et 7 h en coupant les modules sans fil et en abaissant la luminosité de l’écran.
La note
15,5 sur 20
Le prix
350 euros environ
Les plus
Qualité de la finition
Les moins
Batterie protubérante et lourde
Le choix de la rédac – 3e : Toshiba – NB305-106 : Design et nomade Aux fans de Toshiba, nous recommandons chaudement cet excellent fans NB305-106, qui combine un look inimitable, un riche équipement et une bonne autonomie : un peu plus de 5 h 30 à plein régime, toutes fonctions activées. Mais il faut assumer son amour de la marque ! Un énorme logo Toshiba figure en effet sur le dessus de l’appareil. L’intérieur de la machine est un peu clinquant, avec une finition argentée. On aime… ou pas. Ce qui fait l’unanimité, c’est le clavier très confortable, avec des touches bien séparées, et une zone tactile large. Nous avons également apprécié la ventilation discrète de la machine. Bon point enfin pour la prise USB “ Sleep’n charge ” , qui recharge un mobile ou un baladeur, netbook éteint. De quoi excuser un léger surpoids : 1,3 kg seul, 1,7 kg avec l’adaptateur secteur.
La note
14,9 sur 20
Le prix
350 euros environ
Les plus
Design original et soigné
Les moins
Poids légèrement supérieur à la moyenne
4e : Packard Bell – Dot S.002FR : Les logiciels en prime Un bon plan, ce Packard Bell ! Mince, plutôt élégant, très communicant et assez autonome : pas loin de 5 h de liberté sur batterie, voire un peu plus si vous limitez la luminosité de l’écran et les communications sans fil. fil. Dans un boîtier de 1,2 kg aux motifs floraux, ce Dot S.002 réunit un équipement complet : Bluetooth, webcam 1,3 Mpix, disque de 250 Go… mais aussi une offre logicielle au-dessus du lot, avec notamment Photoshop Elements 8 d’Adobe, pour la gestion et la retouche des photos. Le confort d’utilisation est lui aussi au rendez-vous avec une dalle particulièrement lumineuse et contrastée. Dommage toutefois que celle-ci soit si brillante qu’elle se transforme souvent en miroir. Et le clavier n’est pas aussi bon que ceux signés Samsung ou Asus. Mais, à 330 euros, ce Packard Bell mérite un petit coup de chapeau… et un bon coup d’œil !
La note
14,6 sur 20
Le prix
330 euros environ
Les plus
Finesse
Les moins
Clavier assez moyen
5e : Asus – Eee PC 1018P : Le prix de la frime Fort de son design tout en finesse et de son repose-mains en aluminium, le 1018P se lance à l’assaut des netbooks haut de gamme. Sa finition très propre bénéficie du savoir-faire d’Asus en la matière : le netbook inspire confiance en termes de solidité, et c’est l’un des moins encombrants du comparatif. Ce modèle Asus n’offre toutefois pas assez de valeur ajoutée. Son autonomie reste scotchée dans la moyenne du secteur (4 h 20), et son écran à dalle brillante affiche une luminosité et un taux de contraste médiocres. La capacité de stockage de son disque dur est commune (250 Go), tout comme la définition du capteur de sa webcam (0,3 Mpix). Malgré la présence d’un clavier chiclet de bonne qualité, du Wi-Fi 802.11n et du Bluetooth 3.0, le 1018P ne parvient pas à justifier son prix.
La note
14,5 sur 20
Le prix
400 euros environ
Les plus
Boîtier fin et design
Les moins
Autonomie moyenne
6e : Samsung – N220 Plus : Grosse tête, petites jambes Quitte à passer pour un paresseux, Samsung ne s’épuise pas à créer sans cesse de nouveaux modèles, mais améliore l’existant. Comme le vainqueur, son N220 Plus est une version boostée d’un précédent modèle (le N220). Les changements, nombreux, font de ce netbook le mieux équipé du comparatif, avec 2 Go de mémoire vive (contre 1 Go pour les autres) et un disque dur de 320 Go. Et c’est aussi le seul à tourner avec la version Familale de Windows 7, plus complète que l’édition Starter. Voilà qui justifie largement les 400 euros demandés… même si les performances brutes de la machine se révèlent aussi insuffisantes que celles des concurrents. Et si l’appareil hérite de la finition soignée et du très bon clavier de son petit frère, il n’affiche pas la même autonomie à plein régime (4 h 40, contre 6 h 30). Si vous devez choisir, autant opter pour le N210 Plus.
La note
14,4 sur 20
Le prix
400 euros environ
Les plus
Taille de la mémoire et du disque
Les moins
Autonomie un peu décevante
7e : Acer – Aspire One D260-2DQ : Grande ouverture Mince, léger et bien équipé pour un modèle à 300 euros : beaucoup d’atouts pour cet Acer qui n’a pas grand-chose à envier, côté finition, à un Samsung ou à un Asus. La coque gris-rose au toucher soyeux nous a bien plu ; elle protège un écran brillant assez étonnant. Très lumineux et bien contrasté, il s’ouvre quasiment à 180°, ce qui permet de l’orienter au mieux pour éviter les reflets. En ce qui concerne le clavier, ses touches assez larges limitent les fautes de frappe et son système de pointage multipoint se révèle précis et réactif. Dans ses entrailles, un processeur Atom classique, couplé à un bon disque dur de 250 Go. Pour rester sous la barre des 300 euros, Acer fait quand même l’impasse sur le Bluetooth, et l’autonomie est moins confortable que chez Asus ou Samsung, avec “ seulement ” 4 h 30 à plein régime.
La note
14,1 sur 20
Le prix
300 euros environ
Les plus
Finition
Les moins
Autonomie un peu juste
8e : HP – Mini 210-1112SF : Le meilleur des frères Modèle phare de HP depuis la rentrée, le Mini 210 nous paraît plus intéressant que son petit frère, le Mini 110 (ci-contre). Pour seulement 40 euros de plus, le Mini 210 fournit une meilleure configuration, avec un honnête disque dur de 250 Go et le Bluetooth. Ce miniportable bénéficie aussi d’un joli boîtier argenté (il existe aussi en noir, blanc et rose) qui protège un bon clavier et une zone tactile multitouch. On aime enfin le QuickWeb, un minisystème d’exploitation dédié au Web et au petit multimédia. En revanche, l’écran se révèle peu lumineux et si brillant qu’il se transforme en miroir sous certains éclairages. Enfin, même avec une grosse batterie 6 cellules, qui dépasse fortement du boîtier en lui donnant un air penché, n’espérez pas plus de 4 h 30 de liberté.
La note
14 sur 20
Le prix
320 euros environ
Les plus
Finition de qualité
Les moins
Dalle peu lumineuse
9e : MSI – Wind U135-260 : Rondeurs à surveiller Basé sur un châssis lancé il y a plus d’un an, ce MSI souffre de la comparaison avec les nouveaux modèles extrafins d’Asus ou même d’Acer. Si son poids est dans la moyenne des netbooks (1,3 kg), il est trop rond et épais, avec une batterie qui dépasse du boîtier sans pour autant offrir une autonomie importante : un peu plus de 4 h à plein régime, contre 7 h 30 annoncées. Dommage, car son rapport équipement-prix est alléchant : 250 Go de disque, bonne webcam 2 Mpix et module Bluetooth pour 280 euros. L’écran, bien qu’un peu trop brillant, est de qualité. Bilan plus mitigé sur le plan du clavier chiclet et de la zone tactile, trop petite et qui ne permet pas la gestion du multipoint.
La note
13 sur 20
Le prix
280 euros environ
Les plus
Prix
Les moins
Look vieillissant
10e : HP – Mini 110-3010SF : HP, change de disque ! Rapport qualité-prix un peu juste pour ce HP, qui doit se contenter, comme le modèle eMachines d’Acer, d’un disque dur de seulement 160 Go. Un peu décevant aussi, son écran pas assez contrasté. Et l’autonomie n’a rien d’extraordinaire : 4 h à plein régime, près de 5 h en baissant la luminosité. Dommage, car la finition générale de la machine est très soignée et le clavier agréable. Le vrai plus de l’appareil, c’est son logiciel QuickWeb, dont profite également le Mini 210 : un mini-OS pour surfer, lire des images ou des films sans démarrer Windows 7.
La note
12,5 sur 20
Le prix
280 euros environ
Les plus
Minisystème d’exploitation QuickWeb
Les moins
Petit disque dur
11e : Sony – Vaio VPC12M1E/P : Du rose et du moins rose Tout beau, tout mignon, ce Sony de rose vêtu, qui plaît surtout aux filles… Le Nippon se met en quatre pour séduire : boîtier aussi bien fini que les luxueux portables Vaio, bords arrondis, excellent clavier et écran (mat) net et lumineux. Il livre un processeur Atom un peu plus rapide que les autres (1,83 GHz, contre 1,66) ainsi qu’un double module Wi-Fi et Bluetooth, le tout à un prix raisonnable. Oui, mais… Son autonomie ne dépasse pas 3 h 30 à plein régime, contre 6 h 30 pour le vainqueur. Autre déception, l’échauffement et le bruit importants.
La note
12,2 sur 20
Le prix
350 euros environ
Les plus
Belle finition rose
Les moins
Faible autonomie
12e : Acer – eMachines 350-21G16I : Le petit dernier À chaque course, il faut un dernier. Mais ce modeste Acer eMachines d’entrée de gamme n’a pas à rougir de son classement. D’accord, il ne tient que 2 h 30 sur batterie à plein régime, son disque dur n’est que de 160 Go, et il n’intègre que deux prises USB 2.0. Par ailleurs, c’est le seul à tourner encore sur le désormais dépassé Windows XP. Mais il ne coûte que 200 euros et, à ce prix, c’est une bonne affaire si vous ne voyagez pas loin. Le niveau de performances est le même que celui des modèles à 350 euros, l’écran brillant est propret. Et si le boîtier noir se montre un peu terne, il est bien fini. L’ensemble est même particulièrement léger : 1 kg tout juste !
La note
10,4 sur 20
Le prix
200 euros environ
Les plus
Tout petit prix
Les moins
Faible autonomie
Plus forts que les 10″ Trop faibles pour vous, les netbooks 10 pouces ? Une autre famille de miniportables presque aussi minces et légers, mais beaucoup plus puissants et polyvalents, existe. Coup d’œil sur ces supernetbooks.
Ces portables-là sont de belles petites bêtes : à peine plus lourds qu’un netbook 10 pouces, avec un poids de 1,3 à 1,5 kg, ils sont équipés d’écrans 11,6″ (29 cm) ou 12,1″ (31 cm), plus confortables à l’œil grâce à leur diagonale supérieure et surtout à leur plus haute définition (1 366 x 768 points, contre 1 024 x 600). Sous le capot, un moteur composé d’un processeur à double cœur Intel ou AMD, de 2 à 4 Go de mémoire vive et d’un disque dur de 320, voire 500 Go. Ainsi parés, ces “ supernetbooks ” se révèlent en moyenne et d’après nos tests deux fois plus performants pour la bureautique et le multimédia que les miniportables lambda (dotés d’un Atom N450 et de 1 Go de mémoire).
Un prix moyen de 500 euros
Un surcroît de puissance qui a un coût. Comptez 500 euros en moyenne pour un 11,6”, soit le prix d’un bon portable 15″ d’entrée de gamme, nettement plus encombrant et plus lourd… ou 150 euros de plus qu’un netbook 10″ classique. Mais au-delà de leurs composants plus vigoureux et de leur écran confortable, ils affichent un niveau d’équipement beaucoup plus riche. Presque tous intègrent ainsi une prise HDMI, absente sur les 10″ ; la plupart lisent aussi parfaitement les vidéos en haute définition grâce à une meilleure puce vidéo. Tout ça avec une autonomie proche de celle des 10″ : ici, l’Aspire One 753 d’Acer nous a agréablement surpris avec un peu plus de 6 h d’activité à plein régime ! Gros atout enfin du côté du système d’exploitation : contrairement aux netbooks de base, qui doivent se contenter de la version “ allégée ” de Windows 7 (l’édition Starter), ces 11,6″ bénéficient de l’édition Familiale Premium, plus complète, à l’image des portables classiques. Meilleurs représentants actuels des supernetbooks : l’Inspiron M101z de Dell et l’Aspire One 753 d’Acer (lire ci-contre) , complets et autonomes.
Mais si c’est le confort d’affichage d’une dalle en 1 366 x 768 points qui vous intéresse davantage qu’un surcroît de puissance, optez pour ceux équipés de la même configuration que les netbooks, leurs tarifs étant plus intéressants : comptez ainsi 380 euros pour le Compaq Presario Mini 311c-1170 de HP, avec Atom N270, 1 Go de mémoire et disque de 160 Go. À voir aussi, un modèle 12″ proposé à un prix particulièrement attractif chez MSI, le Wind U250 : seulement 430 euros pour ce boîtier certes plus large qu’un miniportable, mais très correctement doté (puce AMD Neo à double cœur, 4 Go de mémoire, disque de 320 Go, HDMI…) et suffisamment autonome, avec presque 6 h à fond sur batterie.
Dell – Inspiron M101Z : le grand confort
Acer – Aspire One 753 : maxi-autonomie
Les bons critères 01 – L’autonomie : au moins 4 h 30 à fond
C’est surtout la durée de vie de la batterie, en plus du design, qui permet de distinguer les netbooks : de seulement 2 h30 à plein régime pour l’eMachines, elle grimpe à 6 h30 pour le vainqueur (le N210 Plus de Samsung). Pour voyager, le minimum est de 4 h30. De quoi regarder deux films en entier pendant un voyage en train, luminosité de l’écran à fond (et avec un bon casque pour ne pas trop gêner le voisin). En réduisant la puissance du rétroéclairage et en coupant les modules de communications sans fil (Wi-Fi, Bluetooth) vous pouvez gagner au moins 30 min, voire 1 h d’autonomie supplémentaire par rapport à nos mesures.
02 – Par ici les bonnes prises
Un bon netbook, aujourd’hui, propose au minimum trois prises USB 2.0, une sortie vidéo VGA, les prises casque et micro, plus un connecteur réseau Ethernet 10/100. Ici, les vraies différences sont à chercher du côté des modules réseau sans fil. À partir de 300 euros, vous avez droit au Wi-Fi n (attention aux “ vieux ” modèles bradés, en Wi-Fi g) et au Bluetooth, pour échanger des données avec un téléphone portable ou une oreillette sans fil.
03 – L’écran, mat ou brillant ?
Nous avons légèrement avantagé les netbooks équipés d’une dalle mate. Elles sont peu sujettes aux reflets et donc bien lisibles sous la plupart des éclairages. Mais il est vrai que les écrans brillants sont beaucoup plus flatteurs pour les vidéos et les images, avec des couleurs plus vives. À vous de voir selon votre type d’usage.
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