Prêcher inlassablement la bonne parole de la nouvelle économie ne dispense pas les éditeurs de progiciels de se conformer à ses règles. Par leur organisation ou leurs modèles économiques, nombre d’entre eux s’adaptent à cet environnement mouvant et âprement concurrentiel.Par exemple, l’éditeur i2 lie une partie de sa rémunération aux résultats obtenus grâce à ses produits. Commerce One tire actuellement ses revenus de la vente de logiciels d’infrastructure pour places de marché électroniques, mais son objectif est, à terme, de se rémunérer à la transaction. Comme un opérateur de télécoms qui, après avoir vendu les lignes, vivrait de la rente des communications. Afin de se préparer aux évolutions futures, les éditeurs ont souvent recours à la filialisation d’une partie stratégique de leur activité : c’est le cas de SAP, qui vient d’annoncer la création d’une société dédiée à l’hébergement (ASP) de ses applications ; d’Oracle, qui a créé OracleMobile.compour fédérer ses activités autour de l’informatique nomade ; ou encore de Symix, un éditeur de PGI qui a regroupé dans une entreprise baptisée FrontStep l’ensemble de ses compétences dans le domaine du commerce électronique.
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