Gateway quitte la France
Après avoir annoncé son retrait des marchés européens, le constructeur informatique américain Gateway ferme définitivement ses quatre boutiques françaises. Quarante salariés sont concernés par le plan social récemment entériné.Le directeur général France devrait rester en poste jusqu’au terme de l’opération de retrait prévue au plus tard fin janvier. Un service après-vente devrait, d’autre part, être mis en place en Europe pour les propriétaires d’ordinateurs de cette marque, qui a déjà cessé de les commercialiser.Gateway a déjà fermé ses filiales au Royaume-Uni, en Irlande, en Espagne, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suède. L’Asie-Pacifique, le Moyen-Orient et l’Afrique sont également concernés.
Travelocity se sépare de 10 % de ses effectifs
L’agence de voyages en ligne Travelocity est contrainte de réduire ses effectifs de 10 % et de geler les embauches jusquà nouvel ordre. Son président, Terrell Jones, a d’autre part annoncé qu’il allait, dans le souci de réduire les coûts de la start-up au maximum, fermer son centre d’appels en Californie. Il a précisé que toutes les demandes téléphoniques seraient redirigées vers ses centres de services aux consommateurs situés au Texas, en Pennsylvanie et en Virginie.
AOL Time Warner présente ses concurrents à la FTC
Pour ne pas tomber sous le coup de la loi antitrust, AOL Time Warner doit passer des accords avec au moins trois FAI concurrents, et permettre à ses rivaux potentiels de commercialiser leurs offres d’accès Internet haut débit sur son réseau câblé. Toutes ces opérations doivent être approuvées par la FTC (Federal Trade Commission). Selon ZDNet News, le câblo-opérateur vient ainsi de proposer pour la Floride Internet Junction Services. D’autres accords seraient en vue pour le Texas avec South Texas Internet Connections. AOL Time Warner a déjà passé des accords avec Earthlink et United Online, né le mois dernier de la fusion entre Netzero et Juno Online Services.
Mobile : AT&T Wireless s’empare de TeleCorp
Le troisième opérateur de téléphonie mobile américain AT&T Wireless a finalisé le rachat de son concurrent Telecorp dont il détenait déjà 23 %. La transaction, qui sera réalisée par l’émission de 146 millions d’actions AT&T Wireless, est estimée à 2,7 milliards de dollars. La filiale d’AT&T prend également en charge la dette de TeleCorp, laquelle se chiffre à 2,1 milliards de dollars. AT&T Wireless détient un portefeuille de 16,4 millions d’abonnés, et TeleCorp 820 000 à l’issue du second trimestre 2001. Le revenu par client des deux opérateurs est proche : 69 dollars pour TeleCorp, 63,80 dollars pour AT&T Wireless. Le coût d’acquisition d’un nouveau client est de 491 dollars pour TeleCorp et 332 pour AT&T Wireless. Cette opération est motivée par le passage coûteux de la norme TDMA (Time Division Mobile Access) au GSM (format utilisé en Europe jusqu’à présent), et la volonté pour AT&T Wireless de récupérer la licence dexploitation octroyée à TeleCorp dans quatorze Etats américains.
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