MobileWay lève 27 millions de dollars
Spécialisé dans les services d’accès mobile pour entreprises et opérateurs télécoms mobiles, MobileWay lève 27 millions de dollars auprès de Mayfield, 3I, Investcorp, Citigroup et Vertex Management. C’est le second tour de table de la société après celui de 9 millions de dollars réalisé lors de l’été 2000. MobileWay propose une gamme de services pour mobiles comme les SMS, la messagerie instantanée, la transmission de SMS de pays à pays et des solutions de m-commerce. La start-up affirme avoir conclu des partenariats avec 80 opérateurs sans fil dans le monde.
EasyEverything sauvé
La chaîne de cafés Internet de la holding Easy a été recapitalisée à hauteur de 15 millions de livres sterling (24,3 millions d’euros) par son fondateur, Stelios Haji-Ioannou, à la fin de la semaine dernière. Celui-ci contrôle désormais 99 % du capital, ce qui porte la valorisation de la société à 15,2 millions de livres (contre 100 millions de livres en mars 2000).Un plan de restructuration ?” avec des suppression d’emplois et des fermetures de magasins ?” est prévu. L’enseigne, qui sera rebaptisée EasyInternetCafé, veut concentrer ses efforts sur trois villes : Londres, New York et Paris. En revanche, les sites d’Anvers et de Rotterdam fermeront. Le sort du magasin de Rome reste pour sa part incertain.Ces difficultés financières s’expliquent par les investissements nécessités par l’ouverture de 20 cafés Internet dans 7 pays européens et aux Etats-Unis. De plus, le revenu moyen par internaute n’arriverait pas à couvrir les dépenses. Conséquence, la perte d’exploitation est passée de 1,8 million de livres en septembre 2000 à 13,4 millions de livres en septembre 2001, selon le Financial Times.
Salon.com trouve 3,25 millions de dollars
Bizreport.com rapporte que le magazine en ligne Salon.com aurait réuni 3,25 millions de dollars ?” dont l’essentiel proviendrait des fonds personnels du directeur de HBO. Cet argent devrait permettre au journal de survivre à la crise du Net. Au premier trimestre, Salon.com avait enregistré une perte nette de 2,9 millions de dollars pour 1 million de dollars de recettes. Depuis lors, le nombre d’abonnés aux services payants du site est passé de 12 000 à 20 000.
Les ventes de CD cèdent du terrain
Le marché des CD enregistrés connaît une passe difficile. En volume, les ventes sont en baisse de 6,7 % au premier semestre 2001. Et tout porte à croire que la situation ne va pas s’arranger à court terme. Parmi les principaux responsables : le ralentissement économique bien sûr, mais aussi la prolifération des graveurs de CD, désormais disponibles en standard sur la plupart des nouveaux modèles d’ordinateurs. Autre coupable désigné, Internet, qui, avec le développement des systèmes d’échanges de fichiers en peer-to-peer (poste à poste) offre la possibilité de télécharger à l’envi la musique de son choix.Tous les marchés ne sont pas pour autant égaux devant la baisse. La France et la Grande-bretagne résistent bien. L’Amérique du Nord recule de 5 % et l’Amérique latine voit ses ventes plonger de 20 %. Inquiètes de cette situation, les majors du disque envisagent aujourd’hui de réduire à leur maximum les possibilités techniques de reproduction de CD.
Universal Music fait du streaming sauvage
Getmusic, ex-Farmclub.com, et filiale d’Universal Music, vient d’être reconnu coupable de violation de droits d’auteur par une juridiction fédérale de l’Etat de New York. Le site avait en effet diffusé en streaming certains grands classiques du patrimoine musical américain (comme Love me tender, d’Elvis Presley) sans détenir l’autorisation préalable des éditeurs concernés.Il s’agit d’un revers judiciaire d’importance pour Universal. L’un de ses porte-paroles, Bob Bernstein, a déclaré que la société était en désaccord total avec la décision et entendait faire appel. Au moment où les majors mettent la dernière main à leurs services de musique en ligne respectifs (MusicNet et Pressplay), le respect des droits d’auteur est au centre de tous les débats. La semaine passée, Napster (ex-fleuron du peer-to-peer, désormais intégré à Bertelsmann) s’est ainsi engagé à régler 26 millions de dollars au titre des droits d’auteur impayés.
Motorola et Siemens : union sacrée dans le fixe et le sans-fil ?
Les deux équipementiers sont en discussion en vue d’un éventuel rapprochement de leur activité infrastructure sans fil ou de leur activité fixe, ou, le cas échéant, des deux, selon le quotidien économique Wall Street Journal. Le cours de l’action Siemens avait chuté de 3,3 % vendredi soir à New York, à la suite de rumeurs de rachat de Motorola par la société allemande.Cependant, les discussions entamées au début de l’été, porteraient davantage sur la création de deux coentreprises, l’une pour la téléphonie fixe, l’autre pour la téléphonie mobile. En outre, les deux sociétés seraient certaines de prendre le contrôle d’un joint-venture chacune.Un tel rapprochement aboutirait à la création d’une entité pesant entre 20 et 25 milliards de dollars (21,8 à 27,3 milliards d’euros). Les discussions entre Motorola et lallemand Siemens sont toujours à un stade délicat et pourrait encore échouer, ajoute le Wall Street Journal. Cette alliance ne serait pas une première, puisque le japonais Sony et le suédois Ericsson ont récemment créé une coentreprise vouée à la production de téléphones mobiles.
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