Info-Next met le cap sur Cyberouest
La web agency bretonne Cyberouest, en cessation de paiement depuis le début de l’été, a trouvé un repreneur. La justice vient en effet de donner son accord à la procédure de rachat, présentée par la holding nantaise Info-Next. Selon les prévisions, 50 des 132 postes de Cyberouest pourraient être sauvegardés. Comme Cyberouest, Info-Next est spécialisée dans la conception, l’hébergement et le développement de sites Web. La holding, qui emploie déjà 120 salariés dans toute la France, détient des participations dans plusieurs sociétés.
Fujitsu supprime 16 400 emplois dans le monde
Fujitsu a annoncé supprimer 16 400 emplois dans le monde entier et viser un bénéfice d’exploitation de 400 milliards de yens (3,32 milliards de dollars), sur l’exercice 2003-2004. Cette annonce n’a rien de surprenant et confirme peu ou prou des informations de la presse dominicale faisant état d’une compression des effectifs de l’ordre de 10 % et de la fermeture d’usines à l’étranger, pour s’adapter au ralentissement du secteur des micro-processeurs cette année.Après avoir annoncé une perte sur le trimestre avril-juin et prévu une perte nette consolidée pour l’exercice annuel, le troisième producteur mondial de mémoires Flash s’était engagé en juillet à mettre en place un plan de réformes radical dans le délai d’un mois. (avec Reuters)
Accenture se sépare de 1500 employés
Les cabinets de consultants n’y échappent pas. Eux aussi doivent réduire leurs effectifs consécutivement au ralentissement de la croissance. Le premier d’entre eux, Accenture (ex-Arthur Andersen), vient de rendre officiel son intention de procéder à 1500 suppressions d’emplois, dont 1000 consultants. Sur l’ensemble, Accenture réduit de 2 % sa masse salariale, et espère ainsi pouvoir maintenir ses prévisions de résultats.Cette annonce, pressentie depuis début juin, intervient à peine un mois après que le cabinet ait été introduit en Bourse (au New York Stock Exchange). La société cotait 14,05 dollars à la clôture de Wall Street vendredi, son plus bas depuis l’introduction, qui s’était faite à 15,60 dollars. Pour soutenir le cours de l’action, Accenture a consenti à un plan de rachat d’actions.
Gemplus vend Tags…
Le fabricant de cartes à puces Gemplus a vendu sa filiale TAG à Axa Private Equity, a annoncé vendredi le groupe dans un communiqué, sans préciser le montant de la transaction. ” La vente de la filiale Tags permet à Gemplus d’intensifier son approche orientée vers le marché à travers ses compétences stratégiques et d’allouer davantage de ressources à leur croissance “, souligne Gemplus, qui rappelle que ses coeurs de métier sont les télécommunications, les services financiers et la sécurisation du commerce électronique.Gemplus Tags offre une solution complète pour l’identification et le suivi des vêtements comprenant des étiquettes intelligentes et des stations de lecture spécifiques. Tags emploie environ 100 personnes, précise le communiqué. La mise en vente de cette filiale avait été annoncée parallèlement au plan de restructuration qui doit aboutir au départ de 500 personnes sur les 7 870 employés que compte le leader mondial de la carte à puce. (avec Reuters)
… Ericsson sa filiale Microélectronique…
Ericsson a l’intention de vendre sa filiale de microélectronique, écrit lundi le Financial Times. Le constructeur suédois de matériel de télécommunications aurait mandaté la banque d’affaires Merrill Lynch pour cette transaction susceptible d’atteindre quelque 2 milliards de dollars, ajoute le quotidien financier londonien. La filiale conçoit et fabrique des composants microélectroniques destinés aux téléphones mobiles, aux stations de radio et autres matériels de télécommunications. Au vu des résultats trimestriels publiés le mois dernier, elle est fortement affectée par la baisse du volume des ventes de téléphones mobiles.Ericsson est le premier producteur mondial de réseaux de téléphonie mobile et le quatrième producteur de combinés. Le groupe a déclaré vendredi quil se réorganisait pour se concentrer sur ses cinq principaux clients mondiaux. (avec Reuters)
… et Keeboo se revend
La société KeeBoo annonce être en discussion en vue d’être racheté par un ” partenaire industriel “. Après avoir levé, 66 millions de francs, à la fin de l’année 1999, KeeBoo entrevoit l’espoir de relancer son activité suite au repositionnement de sa technologie de publication Web en outil marketing et de gestion de connaissance. Baptisée ” KeeBook “, cette technologie permet de réunir des textes, images, pages HTML, animations, sons et vidéos sur une même interface.
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