InStranet lève 17,2 millions d’euros
L’éditeur d’applications dédiées aux échanges d’informations interentreprises InStranet a bouclé son troisième tour de table pour un montant de 17,2 millions d’euros. Par l’intermédiaire de ce nouveau financement, InStranet compte renforcer ses opérations commerciales et développer son offre technologique. Benchmark Capital et Donald L. Lucas ?” ancien président d’Oracle ?” sont les principaux investisseurs soutenus par les actionnaires historiques Business Objects, Apollo Invest, RSA et Galileo Partners.Créée en mai 1999 sous la houlette de deux anciens de Business Objects, Alexandre Dayon et Jean-Noël Grandval, InStranet s’est implantée au printemps 2000 aux Etats-Unis et dispose de quatre bureaux dans le monde (New York, Chicago, Paris et Londres). L’entreprise a commercialisé sa solution InStranet 2000 auprès d’AXA, France Télécom et Vivendi Universal. Parmi les partenaires de la jeune pousse figurent notamment BEA, IBM, Oracle et Sun.
ClarITeam empoche 14,4 millions d’euros
La jeune pousse française a finalisé un troisième tour de table de 14,4 millions d’euros, un montant nettement supérieur aux 2 millions d’euros levés en février 2000. Trois nouveaux investisseurs (Apax, Viventures et IDG) ont participé à ce nouveau financement. Créée en juin 1999 par le biais d’un consortium financier comprenant Innovacom (France Télécom), Dassault Développement et Sofinnova US, ClarITeam est spécialisée dans la gestion et le conseil pour la qualité de services informatiques (Business Oriented Level Management).
Licenciements : Alcatel met les Etats-Unis au régime sec
Faute d’un rebond du marché des télécommunications, Alcatel a décidé de licencier 2 500 employés supplémentaires aux Etats-Unis, lundi soir. Bilan humain de ses restructurations à répétition : Alcatel a supprimé 4 700 postes outre-Atlantique depuis le 1er janvier 2001, soit plus d’un quart de ses effectifs initiaux.Trois sites sont cette fois concernés : Plano, au Texas, où se trouve le siège américain d’Alcatel, et les deux usines de la côte Est de Raleigh et Chantilly. Les détails de l’opération seront dévoilés le 26 juillet prochain à l’occasion de la publication des résultats trimestriels du groupe français.Les analystes s’attendent à une perte d’exploitation de 3,04 milliards d’euros, résultat du ralentissement des ventes et de la cession de plusieurs unités de fabrication de téléphones mobiles.
Castorama.fr se lance dans l’e-commerce
Le site de la chaîne de magasins de bricolage Castorama propose désormais de la vente en ligne. Pour ce lancement, Castorama.fr dispose d’une gamme de 5 000 références. Mis en service en février 1999, Castorama.fr était orienté jusqu’à présent autour des services et du conseil : agendas du bricoleur et du jardinier, espaces d’échange de matériel, module d’aide à la décoration en 3D, forums de discussion…
Les Américains surveillés par leurs employeurs
Selon une étude de la Privacy Foundation, un tiers des salariés américains utilisant Internet sont sous surveillance. Sur 40 millions d’actifs, 14 millions d’employés sont surveillés par un logiciel spécifique. La proportion pour le monde entier serait de 27 millions d’actifs sur les 100 millions connectés au réseau. Rappelons que cette étude se fonde sur les chiffres de vente des deux principaux éditeurs de logiciels de surveillance du trafic Internet : Websense et Baltimore Technologies.
Ilog s’effondre après un avertissement sur résultats
La société franco-américaine a annoncé une baisse de ses résultats pour le deuxième trimestre 2001, lundi. Bilan : le cours de l’action Ilog s’est effondré de 37,2 % au cours des cinq dernières séances à la Bourse de Paris.Le fournisseur de composants logiciels prévoit un chiffre d’affaires se situant entre 20 et 21 millions de dollars pour le deuxième trimestre, proche des 20,9 millions de dollars de recettes réalisées sur la même période de l’année 1999. En avril, Ilog prévoyait un chiffre daffaires de 24,3 millions de dollars.Pour Pierre Haren, PDG de la société, ce tassement est attribuable aux mauvais résultats des divisions télécommunications et logistique. En revanche, Ilog revendique une augmentation des ventes dans les marchés de la finance, des transports et du e-gouvernement.
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