Rebond attendu pour la publicité en ligne… en 2002
Le chiffres d’affaires de la publicité en ligne va croître de 20 à 30 % en 2002, selon Henry Blodget, analyste Internet à Merrill Lynch. En attendant ce rebond, les sociétés Internet doivent s’attendre à vivre deux trimestres supplémentaires de disette, conséquence de la “confusion qui règne encore sur l’efficacité d’Internet en tant que support publicitaire”. En revanche, Henry Blodget estime qu’annoncer sur Internet revient moins cher d’autant qu’il permet de lancer des programmes de marketing direct ; deux arguments très prisés des annonceurs. Ensuite, 70 % des sociétés interrogées par Merrill Lynch ont indiqué vouloir augmenter leur budgets publicitaires en 2002, après la stabilisation observée cette année. Dernier point positif, de nouveaux annonceurs pourraient faire leur apparition sur Internet en 2002.
Le New Labour met une épine dans le pied d’Oracle
Au Royaume-Uni, la campagne pour les élections législatives bat son plein. Au coup de poing du numéro deux du gouvernement travailliste, John Prescott, contre un manifestant a succédé une enquête de la Commission électorale à propos d’une publicité de l’américain Oracle sur le site du New Labour de Tony Blair. Selon la nouvelle législation sur le financement de la vie politique votée en février 2001, les groupements politiques ne peuvent recevoir de donations de la part de sociétés étrangères, à l’exception de leurs filiales. Dans le cas présent, l’internaute (travailliste apparemment) qui clique sur la bannière publicitaire Oracle est renvoyé sur le site américain du fournisseur de logiciel, ce qui assimile l’annonceur à un donateur étranger. Oracle a expliqué que les liens… hypertextes qui l’unissent au New Labour sont antérieurs à 1999, et que, par conséquent, l’infraction ne tombe pas sous le coup de la loi. Malgré ces considérations, la Commission électorale a recommandé au New Labour de supprimer les bannières en question.
Amazon et Toys’R’Us aménage un coin nurserie
Toys’R’Us et Amazon.com ont annoncé le lancement d’une seconde boutique en ligne commune. En effet, Toys’R’Us a décidé de fermer son site de vente de produits pour bébés Babies’R’us, pour le fusionner dès mercredi avec Amazon.com. Cette décision s’inscrit dans le cadre du contrat qui fait d’Amazon le distributeur exclusif de Toys’R’Us pour la vente sur Internet pour une durée de dix ans, depuis août 2000. Toys’R’Us sera toujours responsable de la politique marketing et de l’approvisionnement de la boutique en ligne. Amazon gérera le site de vente des produits Babies’R’Us, l’expédition et la gestion de la relation clients. En revanche, Toys’R’Us s’est engagé à ne pas transmettre sa base de données clients. Les internautes de Babies’R’us devront donc se réenregistrer sur Amazon.
Teligent sur le point de raccrocher
L’américain Teligent s’est placé sous la protection de l’article 11 du code des faillites américain. L’opérateur américain IDT, qui détient déjà 37 % de Teligent, pourrait toutefois voler à son secours. Les difficultés de Teligent pourraient également avoir des implications sur l’opérateur de boucle locale radio BLR Services, détenu à 40 % par le fournisseur de services et de technologies de téléphonie sur IP Teligent. Selon Les Echos, l’autre actionnaire LDCom, a indiqué ” qu’il assurerait en tout état de cause le financement ” de BLR Services. Lancé en 1998, Teligent a réalisé un chiffre d’affaires de 152 millions de dollars (177 millions d’euros) pour des pertes de 808 millions de dollars (940,7 millions d’euros) sur l’année 2000. La société basée en Virginie, ne compte plus que 900 employés, contre 3 400 il y a un an.
NTT DoCoMo met la pression
Toujours à la pointe de l’innovation pour trouver de nouvelles sources de revenus, NTT DoCoMo, non content de faire payer l’accès à ses services, envisage aussi de faire payer les distributeurs de services. Selon le magazine en ligne The Standard, l’opérateur mobile japonais pourrait demander de l’argent à ses fournisseurs de contenus et de services pour proposer leurs offres à ses abonnés. Déjà, l’opérateur perçoit 9 % de toutes les transactions effectuées sur son réseau. Cependant, le risque de se brouiller avec les fournisseurs retient toujours DoCoMo de passer le pas. Toutefois, analyse The Standard, l’opérateur japonais fort de ses 23 millions d’abonnés a des atouts de poids pour imposer ses règles.
Docent offre sa plate-forme de-formation à Planet finance
L’éditeur américain de plate-forme de gestion de formation, Docent, offre gracieusement son logiciel à Planet Finance, l’organisation non gouvernementale créée par Jacques Attali en octobre 1998 pour lutter contre la pauvreté en développant le microcrédit. Planet Finance utilisait déjà une plate-forme de gestion de la formation, Web CT. Cette dernière sera remplacée par Docent, ” qui offre des perspectives massives de développement pour la gestion, la distribution et l’accès à la formation “, expliquait Arnaud Ventura, directeur général de Planète Finance, le 23 mai. Coup de pub pour Docent ? Certes, mais peut-être utile. Docent rejoint ainsi le cercle des sponsors de Planet Finance : la Banque mondiale, la Caisse des dépôts, Siebel, Oracle, Arthur Andersen ou encore Club-Internet.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.