BT céderait ses 26 % de Cegetel
British Telecom pourrait chercher à céder ses 26 % de Cegetel cet été ou l’année prochaine, selon une source proche de l’opérateur britannique. La participation valant entre 2 et 3 milliards de livres permettrait à BT de réduire sa dette estimée à 28 milliards de livres. “Nous ne commentons pas les rumeurs”, s’est contenté de répondre un porte-parole de BT.Le directeur général de Cegetel, Philippe Germond, a aussitôt fait part de l’intérêt de Vivendi de profiter de cette session pour monter dans le capital de Cegetel, dont le groupe détient 44 %. Samedi, une source citée par le quotidien britannique The
Independent prétendait que Vodafone, actionnaire à 15 % de Cegetel, préparait une offre pour reprendre la participation de BT par le biais d’un emprunt convertible de 4 milliards de livres.
Troisième tour de table pour Akio Solutions
Akio Solutions lève 3,5 millions d’euros auprès de 3i, d’Innovacom et de Banexi. La start-up spécialisée dans l’e-mailing corporate assure ainsi sa trésorerie jusqu’à l’équilibre prévu pour le dernier trimestre de cette année. Dans le même temps, la start-up a finalisé l’acquisition de l’américain OpenSourceCRM, filiale de Stone Analytics. Cette acquisition met Akio en position de proposer un outil de gestion de campagnes marketing par e-mail. Les concurrents de Akio sont MessageMedia et eMailVision. Ce dernier a réalisé un tour de table de 7,2 millions d’euros à l’automne 2000.
Beenz s’accroche au fond du plat
Le haricot rouge, outil de fidélisation Internet encensé durant l’année dernière, a définitivement tourné la page du B-to-C. Après avoir fermé toutes ses antennes en Europe et s’être séparé de 80 % de ses effectifs, Beenz mise tous ses fonds restant dans le service aux entreprises. Sur le modèle de l’américain softcoin.com, Beenz a développé le beenzcode, et tente de convaincre les fabricants de produits de grande distribution de coupler leurs outils de fidélisation offline et online. Le principe est simple : muni du numéro de code-barres d’un produit, l’acheteur peut obtenir des informations ou des cadeaux sur Internet. En échange, il transmet au fabricant des précisions sur son profil. Un nouveau pari pour Beenz qui doit apprendre à vendre ses services non plus au grand public, mais aux divisions marketing des entreprises.
Sega croit aux bénéfices pour… 2001
L’échec de la console vidéo Dreamcast a pesé sur les résultats de Sega au cours de l’année fiscale 2000, close le 31 mars. La société nippone a annoncé un chiffre d’affaires de 243 milliards de yens (2,29 milliards d’euros), en baisse de 28 % sur un an. La perte d’exploitation atteint 51,7 milliards de yens (487,1 millions d’euros). Sega espère toutefois renouer avec les profits en 2001 après cinq années de pertes, grâce à une restructuration qui transformera l’entreprise en éditeur de jeux vidéo. Sega table sur 189 milliards de yens (1,78 milliard d’euros) de recettes pour l’année fiscale 2001, et un bénéfice d’exploitation de 2,1 milliards de yens (20 millions deuros)
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