Cela fait maintenant un an que Nest a lancé son thermostat connecté en France. Et la société de Tony Fadell s’apprête déjà à le remplacer. Sortie au mois de septembre aux Etats-Unis, la troisième génération de ce produit fait son apparition ce 17 novembre en Europe, mais dans une version légèrement différente et plus innovante. On peut le commander en ligne et il sera aussi disponible dans les linéaires à partir du mois de décembre.
Avec le contrôle de l’eau chaude, Nest pèse sur 70% de la facture énergétique
L’objet ne permettait jusqu’à présent que de contrôler le chauffage. Désormais, il offre aussi la possibilité de gérer son eau chaude. Une nouvelle fonctionnalité qui ne concerne malheureusement que les chaudières à gaz, à fioul ou à mazout avec un ballon séparé. « Cela représente 20 à 25% du marché », souligne Lionel Guicherd-Callin, le directeur marketing Europe de Nest. « Et lorsque que vous cumulez chauffage et eau chaude sanitaire, vous touchez à 70% de la facture énergétique », poursuit-il. Mais attention, cette belle promesse ne reste que théorique. De telles économies ne sont que rarement atteignables et souvent soumises à conditions (isolation de la maison, type de radiateurs, etc.)
Pour maîtriser ses consommations, il est possible d’effectuer des programmations, mais aussi mettre en route une marche forcée pour obliger la chaudière à chauffer l’eau. « Si dans une famille, celui qui prend sa douche en dernier n’a plus d’eau chaude, inutile d’intervenir directement sur la chaudière. Vous pouvez lancer la fonction « boost depuis le thermostat ou l’appli », nous détaille Lionel Guicherd-Callin.
Voir la vidéo de 01netTV à ce sujet :
Enfin, le mode auto-absence est également disponible. Il se met en route automatiquement lorsqu’il a détecté que vous n’êtes pas là depuis 48 heures.
Autre nouveauté intéressante, la compatibilité du produit avec le standard ouvert OpenTherm qui va établir une communication bi-directionnelle avec les chaudières. Ce qui permet, par exemple, de déterminer précisément la quantité de gaz nécessaire, au lieu de l’éteindre ou de l’allumer. C’est ce qu’on appelle de la modulation avancée.
Le prix augmente de trente euros
Si le thermostat Nest présente toujours une allure toute en rondeur avec des matériaux en acier trempé et en verre, son design évolue. Le profil est plus fin, mais l’écran a été élargi avec des couleurs plus vives. Il est également plus lumineux et affiche une image plus nette grâce à une meilleure résolution.
Notons aussi l’intégration bienvenue de capteurs de mouvements plus performants qui devraient permettre de détecter une présence à dix mètres. Plus besoin de s’approcher du thermostat pour activer son écran : les informations apparaîtront désormais aussi de loin.
On peut enfin choisir de transformer son thermostat en horloge en affichant la date et l’heure de façon numérique ou analogique, à la place de la température.
Tous ces changements induisent une mise à jour de l’application, ainsi qu’un nouveau « Heat Link », le boîtier raccordé à la chaudière qui permet de communiquer avec le thermostat en Wi-Fi.
Et maintenant, le détail qui tue : le prix du thermostat Nest passe à 249 euros contre 219 euros précédemment. Soit trente euros d’augmentation tout de même. Il faudra voir à l’usage si l’augmentation est justifiée.
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