L’air de rien, Nerim gagne du terrain. Exclusivement positionné, dès 1999, sur l’ADSL, le FAI visait alors les TPE, les professions libérales et les internautes assidus. Cette orientation l’a protégé de l’impitoyable concurrence qui a fait plonger plus d’un FAI grand public, tel Mangoosta : en août 2001, Nerim rachetait ce concurrent naissant, placé en redressement judiciaire. Il s’offrait du même coup la visibilité de la très communicante Mangoosta. “Certes, nous sommes discrets. Pourtant, Nerim est, en parts de marché, le numéro deux de l’ADSL professionnel en France, avec 14 000 clients”, affirme son cofondateur, Christophe Carel.
Des débits garantis
Aujourd’hui, c’est au tour d’InterNext, lâché par sa maison mère, de tomber dans son escarcelle ?” une opération financée en fonds propres. Nerim complète ainsi son catalogue et gagne une clientèle de PME et de grands comptes, “dont le panier moyen tourne autour de 1 500 euros par mois”, souligne le cofondateur. Côté services, le FAI récupère de nouvelles offres ADSL, cette fois fondées sur TurboDSL (débit garanti), et des services d’hébergement plus haut de gamme, délivrés depuis les spacieux centres d’InterNext. Par ailleurs, Nerim prépare des offres DSL dégroupées ?” non pas directes, mais via LDCom ?”, notamment SDSL, pour satisfaire sa nouvelle clientèle.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
