Les créatures virtuelles ont le vent en poupe. Neopets.com, un site permettant de créer son animal virtuel bat actuellement des records d’audience. Selon une étude Nielssen/Netratings, le site a enregistré durant la semaine du 11 au 17 juin, 584 000 visiteurs.Nourrir, éduquer, soigner ou choisir un animal de compagnie prend du temps, puisque les visiteurs ont passé en moyenne une heure et demi en ligne sur Neopets.com.Ces petites créatures parfois proches des Pokémon et parfois des animaux de Walt Disney sont personnalisables à volonté. Ainsi, on peut déterminer leur lieu de vie (jungle, mer, montagnes, ville…), leur façon de dire bonjour (insulte de loin, attaque des faibles, souriant…), mais également leur activité préférée (chasse au trésor, se faire des amis, brutaliser ses petits camarades…).Dans la lignée de ce phénomène, le tamagoshi Georges Bush a lui aussi remporté un grand succès. Créé par Eruptor, ce jeu pour Palm permet de contrôler les agissements de “l‘homme le plus puissant du monde “, selon ses concepteurs. Attention, le comportement de ce clone permet en effet quelques entorses au protocole d’un chef d’Etat classique. Ainsi, en plus de se mettre le doigt dans le nez, il doit vaquer à des activités de la plus haute importance telles que flirter avec une stagiaire, décider s’il doit bombarder Britney Spears ou insulter le Vatican.Et ceux qui ne sont pas tentés par le pouvoir politique ont le choix d’activités buccoliques. Avec Realgarden et Metropollen, ce sont des centaurées, des violettes, des coquelicots qu’il faudra soigneusement entretenir. Température, hygrométrie, luminosité, autant de paramètres à surveiller attentivement afin de voir apparaître les premières pousses. Les plus aguerris pourront même essayer l’hybridation entre différents spécimensJouer les apprentis sorcier est décidément en vogue sur le Net. LifeDrop permet de créer la vie à partir de sa plus simple expression, des petites créatures monocellulaires. Avec l’aide du clavier, on peut sélectionner une de ces petites créatures, utiliser son ADN pour en fabriquer une seconde, puis d’un seul clic la faire disparaître.
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