Fini le temps où les néo-entrepreneurs d’internet n’avaient qu’à se baisser pour récolter l’argent, et celui des capitalisations boursières gigantesques. Les médias ont porté un coup au mythe d’une nouvelle économie qui croyait
échapper aux règles établies, à cet engouement pour le tout-internet. La Bourse, elle-même, a brutalement sonné la fin de la récréation des start-up.Pourtant, selon les acteurs économiques et les analystes, on aurait dû assister à la révolution technologique qui allait changer les règles de l’économie traditionnelle. Très vite, la plupart des start-up prometteuses, véritables
sources de profits que personne ?” ou presque ?” ne pensait voir péricliter un jour, sont devenues des start-down, victimes de dérapages boursiers et coupables d’avoir brandi des business model
éphémères. Les entreprises qui s’étaient rangées dans le clan des start-up furent très vite considérées comme des vendeuses de rêve.Mais des néo-entrepreneurs continuent de doubler leur chiffre d’affaires tous les ans, présentent des business model vérifiés, et enrichissent leurs offres produit régulièrement. Leur secret : ils croient dans les
promesses d’internet en tant que locomotive d’un essor économique porteur d’emplois et de bénéfices. Ils ont assis leur projet sur des idées novatrices et réalisables, plutôt que sur des levées de fonds et des tours de table…Internet reste un formidable support de communication, et un remarquable réservoir de croissance, génèrant sans cesse de nouveaux comportements et de nouveaux modèles, repoussant ainsi les limites du terrain de jeu des entreprises.
C’est parce que le périmètre de business potentiel a changé qu’il ne s’agit plus d’un débat simpliste opposant une ” nouvelle ” économie, centrée sur internet, à une ” ancienne ” économie, composée de tous les autres
secteurs. Internet est moins un nouveau secteur économique qu’un puissant facteur de renouveau dans tous les secteurs, un nouvel outil de production avec des perspectives immenses, et un formidable canal de commercialisation. Et c’est là, peut-être,
le point le plus intéressant.Depuis peu, un rapprochement s’est opéré entre les acteurs de l’ancienne et de la nouvelle économie. Qu’ils se réclament de l’une ou de l’autre, les entrepreneur devront désormais compter avec le réseau des réseaux pour grimper les
paliers de la croissance. Internet est ?” et demeurera ?” une formidable force d’attraction, qui aimantera les projets économiques et commerciaux les plus ambitieux. Mais la responsabilité reviendra toujours aux entrepreneurs d’exploiter
la richesse du filon pour faire preuve de créativité et développer des activités rentables.* Chairman et chief executive officer dImediation
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