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Need for Speed The Run, traversée des Etats-Unis en trombe

Depuis Hot Pursuit, Need for Speed est repassé du bon côté de la ligne blanche. The Run prétexte une course trans-états-unienne pour foncer pied au plancher. Nous avons pris le volant. Premières impressions.

Licence historique. Licence à succès. Need for Speed s’était égaré sur les voies de décélération du jeu vidéo. Avec Hot Pursuit, pris en main par les génies de Criterion, l’année dernière, la franchise d’Electronic Arts est revenue sur le bitume, bien au centre de la route. Nous avons joué une bonne heure et demie au nouveau titre, qui démarrera sur les chapeaux de roue le 17 novembre prochain.

Toujours plus vite !

La première chose qu’on en retient, c’est un plaisir assez enfantin. A bord de bolides tous plus sexy les uns que les autres, on fonce, avec une vraie belle sensation de vitesse, on monte les rapports, dérape et tente de passer la ligne d’arrivée en tête. L’objectif étant de terminer premier à la fin de cette traversée des Etats-Unis qui nous mène de San Francisco à New York.

Chaque course fixe un objectif : doubler un certain nombre de concurrents, passer des checkpoints dans les temps impartis, etc. Du grand classique, mais une belle mise en application. De ce que nous avons vu, on enchaîne les courses, sans passer par une quelconque carte ou une sélection d’épreuves. L’impression de fuite en avant s’en trouve renforcée. C’est assez grisant.

Pneu glu

Evidemment, les fans de simulations peuvent toujours repasser leur permis. Ici, on flirte plutôt avec l’arcade. Les voitures sont bien ancrées dans le bitume ou la terre. Malgré les mauvais traitements, les virages passés à fond la caisse, elles collent au sol, sans se soucier de trop déraper, sauf si on les y invite fortement à coup de frein à main.

Il y a dans The Run un peu de l’ADN de Hot Pursuit et donc, par raccourci, un peu de l’ADN des Burnout. Ainsi, le pilotage demande un peu de précision et surtout un bon sens du rythme et de sacrés réflexes. Parce qu’ici les circuits sont les routes des Etats-Unis, que la circulation y est plus ou moins dense, les raccourcis plus ou moins évidents, la météo pas toujours favorable et l’environnement pas toujours amical.

La montagne, ça vous gagne?

Au hasard, la montagne. Montagne où nous avons eu l’occasion de mener une des courses les plus stressantes qui soit. L’épreuve appelée Avalanche vous fait prendre le volant sur une route de montagne enneigée. Route enneigée car fermée. Les ponts et chaussées locaux ont décidé qu’il était plus sûr de déclencher des avalanches avant qu’elle ne devienne trop dangereuse.

Moralité, vous devez rester sur la route, éviter les chutes de neige ou les blocs de pierre et, surtout, vaincre votre adversaire. Deux passages dans des tunnels arrivent comme une bouffée d’oxygène où vous pouvez lever le pied. Au figuré seulement, car l’autre voiture ne vous pardonnera rien. Un véritable émerveillement de môme.

Un spectacle de variété

Les autres courses que nous avons pu mener se déroulaient dans des zones bien moins dangereuses, alternant routes goudronnées, pistes en terre et passages – à très grande vitesse – dans quelques bourgades de l’Ouest américain. Nous n’avons pas eu l’honneur d’être pris en chasse par la police du cru, mais les condés devraient être de la partie, de même que les centres urbains exigus et saturés de trafic.

Une variété environnementale qui nous a permis d’apprécier la qualité visuelle du jeu et de voir que Frostbite 2, le moteur de DICE développé pour Battlefield 3, ne plaisante pas. Les effets de lumière, les décors détaillés : tout est plutôt joli… même si on se gare rarement pour prendre une photo. Dommage, toutefois, que le potentiel du moteur pour la destruction d’environnements ne soit pas mieux mis à contribution, pour les voitures et les quelques cabanes en bois qui croisent parfois nos trajectoires !

Need for Speed The Run sort donc le 17 novembre 2011 sur à peu près tout ce qui existe : PC, Xbox 360, PS3, Wii et 3DS. Nous y avons joué sur PS3 et n’en pouvons plus de nous glisser dans la peau et le siège baquet de Jack, héros quasiment invisible qui joue sa vie en pilotant de véritables bombes…

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Pierre Fontaine