Véritable monument, la série des Need For Speed a su apporter de l’innovation au jeu de course vidéoludique, conciliant un graphisme travaillé et une prise en main à la portée de tous. Depuis le premier titre, sorti en 1997, la saga a suivi une montée en puissance régulière, les nouveaux opus pulvérisant les limites fixées par leurs prédécesseurs. Et ce, jusqu’à la série Carbon, Prostreet et Undercover, qui n’offrait plus qu’un graphisme sans évolution, un contenu de jeu réduit et une scénarisation inutile. Heureusement, ce nouvel épisode sonne l’heure du renouveau. Le menu sobre du jeu propose soit de se lancer dans la carrière, soit de participer à des courses rapides. Première innovation : la carrière démarre par un tour de chauffe où la machine évalue vos compétences de pilote. La machine règle en conséquence les assistances à la conduite, définit un niveau d’intelligence artificielle ou de dégâts. Libre au joueur de suivre ou non ces recommandations. Ensuite, chaque course rapporte des étoiles ou les débloque, ainsi que divers bonus. Des sponsors vous signent des contrats. Des améliorations, tant techniques qu’esthétiques, sont disponibles pour les soixante-cinq voitures présentes.
Intelligence artificielle
L’autre innovation concerne le système de profil du pilote. En fonction de votre style de conduite, des points vous sont attribués en fin de course. Ceux-ci débloquent à leur tour de nouveaux tracés et des courses bonus. Doté d’un nouveau moteur graphique qui fait des merveilles, Shift est le seul jeu du moment à proposer une vue “ cockpit ” aussi immersive. Autre point fort : le travail effectué sur l’intelligence artificielle appliquée aux concurrents dirigés par l’ordinateur. Celle-ci adopte un comportement plutôt “ humain ”, elle commet des erreurs, des sorties de route et parfois des tonneaux. Seule ombre au tableau, le jeu est finalement assez arcade malgré les promesses des développeurs qui annonçaient le titre comme le premier Need for Speed orienté simulation. Si on désactive toutes les aides au pilotage et que l’on choisit des adversaires très agressifs, Shift devient plus technique, voire même un concurrent sérieux pour Grid. Bref, avec de l’adrénaline à gogo et des courses où on ne s’ennuie pas une minute, cet opus a de grandes chances de devenir une référence.L’avis de la rédaction
On aime
La réalisation impeccable, l’accessibilité, les voitures proposées et leurs réglages.
On n’aime pas
Les temps de chargements, la difficulté des courses de Drift.
Mention Très bien
Tout public
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