J’ai fait l’acquisition récente d’un ordinateur où le Wi-Fi ?” dans sa version basique compatible 802.11b/g ?” est intégré. Cette machine devrait en toute logique communiquer avec mon routeur Belkin Pré-N qui, comme
sa référence ne l’indique pas, n’a rien à voir avec la norme draft n. Mais qui, en revanche, embarque un dispositif MiMo et une version prétendue améliorée du 802.11g…Que croyez-vous qu’il arriva lorsque j’ai essayé de connecter mon tout nouveau PC à Internet ? Ca fonctionne, mais pas à 108 Mbit/s (mon PC n’est pas compatible et le précédent ne l’a jamais été), ni à 54 Mbit/s (ça
devrait être normalement ça), mais à 11 Mbit/s ! Bref mon super routeur n’est pas fichu de communiquer autrement qu’en 802.11b avec mon nouveau PC. Avec un tel débit théorique, impossible de ‘ streamer ‘ ma
musique que je loue sur la Toile (MusicMe)… Et pour afficher des pages Internet, c’est d’un lent…
Bricoleur du dimanche
Comme je suis à mes heures perdues un testeur fou, je me suis porté candidat pour évaluer un routeur accompagné de son adaptateur Wi-Fi en draft n, le vrai qu’ils disent ! Je vous passerais bien les détails de
l’installation…. Quoique… Je maudis ces constructeurs qui ne comprennent toujours pas qu’en France un routeur est utilisé au cul du modem d’un fournisseur d’accès à Internet. Conséquence : avant toute installation, il faut
préalablement changer la plage d’adresse IP utilisée par défaut par le routeur sous peine d’entrer en conflit avec le modem. Et le jour où ils prendront la peine de concevoir ?” même sans les traduire en français ?” des
interfaces utilisateurs compréhensibles par ceux qu’ils qualifient eux mêmes de grand public…Une fois le routeur greffé dans mon fatras informatique et l’adaptateur installé et configuré, je devrais être fort logiquement soulagé. Côté débit c’est la féérie : plus de 100 Mbit/s affiché. Mais allez donc savoir pourquoi
le débit oscille ?” alors que rien ne bouge dans la baraque ?” entre 164 et 11 Mbit/s. Et c’est là que les ennuis commencent.Des transferts de fichiers commencés à la cadence infernale de plus de 800 Ko/s n’aboutissent à rien. Les DNS disparaissent m’obligeant à tenter de savoir qui du routeur ou du PC doit conserver en fixe ces fichus paramètres qui
jusqu’ici étaient récupérés dynamiquement. Les pages Internet ne ressemblent plus à rien… Je boote, reboote et re-reboote… Rien ne change ! Du coup, je commence à accuser Windows Vista (ça fait toujours du bien), maudire mon
fournisseur d’accès (car il le vaut bien) et vilipender mon constructeur de PC (vite un coupable)… Puis à reconnecter ma configuration initiale.
Retour à 11 Mbit/s !
Me voilà bien avancé avec de nouveau ma pénible connexion théorique à 11 Mbit/s. Dans les faits, je n’ai même pas 1 Mbit/s ! Il me reste juste la solution stupide d’ajouter un, puis deux autres adaptateurs Wi-Fi en
802.11g (c’est la méthode dite du Derouet bourrin)… Là ça marche. Mais le PC est déjà paré pour concurrencer le sapin de Noël.La morale de cette histoire ?” d’un banal affligeant ?” c’est qu’il faut se résoudre à attendre la sortie du 802.11n dans sa version définitive et éviter comme la peste les solutions prétendument turbo-boostées. Et
ce qui me navre le plus ce n’est pas tant mon incompétence à gérer mon réseau domestique, mais c’est surtout la réelle absence d’interopérabilité et de pérennité des dispositifs Wi-Fi. Vous me direz, il me reste qu’à mabonner chez crétin.fr et à
tirer des câbles Ethernet dans le salon…
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