On a porté aux nues les start-up, puis on les a brûlées. Avec autant de démesure. On a beaucoup attendu de l’automatisation des procédures de commerce interentreprises, concept que l’on a même ridiculement affublé du nom de B-to-B ” tout court “. Comme s’il avait fallu attendre Internet pour que les entreprises communiquent entre elles…La semaine dernière, on a aussi sacrifié cette déesse-là. Encore une fois, on jette le bébé avec l’eau du bain ! Qu’Ariba et Commerce One n’atteignent pas les résultats escomptés est une chose. Cela ne prouve pas que le concept de B-to-B n’est pas valable. On s’est juste emballé. On n’a pas mesuré les difficultés techniques inhérentes à l’interopérabilité de systèmes hétérogènes.Il faudra un peu plus de temps que prévu pour proposer aux entreprises des solutions qui leur conviennent et leur garantissent un retour sur investissement rapide. Mais tout cela n’enlève rien au fait qu’il sera un jour plus rentable d’effectuer des transactions par Internet que de s’échanger des courriers par la Poste.Cette vérité-là est bien plus tangible que la croyance selon laquelle une poignée d’internautes pourrait négocier des tarifs plus avantageux quune multinationale.
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