“Internet : à quoi ça sert (réellement)”. Pour Libération (du 21 mai), le véritable impact du Net ne se situe pas dans l’e-commerce mais dans les loisirs, les contacts humains et la vie associative. Une analyse intéressante mais trop restrictive. Elle ne concerne que le B to C et nuit au jugement que portent sur internet la ménagère de 50 ans ou le post-ado de 15/24 ans accro au “loft”.Faire l’impasse sur le B to B, c’est oublier un peu vite les milliards de dollars de revenus et d’investissements consacrés par les plus grands industriels pour déployer leurs infrastructures internet. Certes, comme dans le grand public, le monde professionnel utilise en priorité l’e-mail. (Nous lui consacrons un dossier p. 68). L’utilisation de la messagerie électronique arrive d’ailleurs en deuxième position (84 % des personnes interrogées) dans une étude AOL-Roper Starch qui recense les activités des internautes, juste après le recours à un moteur de recherche (85 %). Mais ensuite interviennent de nombreux critères professionnels comme la consultation de l’actualité (71 %), la recherche d’informations produits (68 %) et la communication avec des partenaires professionnels (46 %). Tous les services plus personnels sont, pour leur part, déclinés dans un panier compris entre 20 et 35 % (réservation de voyages, téléchargement de fichiers musicaux, suivi de portefeuille boursier, jeu en ligne, etc.).Alors finalement, internet, ça sert à quoi ? Et bien à tout ça, et ce n’est qu’un début ! Des e-mails, du plaisir, des infos pour le grand public. Des e-mails, du business, des infos pour les entreprises. Internet reste toujours un moyen pour se tourner vers les autres, comme nous l’expliquons dans nos différentes enquêtes sur les portails dentreprise, la publicité en ligne ou la toute nouvelle génération de middlewares, baptisée web services. Bonne lecture.
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