Près de cinq mois après les premières explosions du Galaxy Note 7, Samsung aurait enfin la réponse à ses questions. Selon Reuters, qui a eu accès aux conclusions de l’enquête interne, le principal coupable serait la batterie. L’agence de presse anglaise affirme également que Samsung serait parvenu à recréer les conditions de l’incendie en laboratoire, après avoir échoué pendant plusieurs semaines. Une expérience qui aurait permis d’écarter la piste d’une faille matérielle – liée à des problèmes de conception – ou logicielle. Ce constat peut paraître étonnant.
Après les premiers incidents, Samsung avait rappelé les millions de Galaxy Note 7 en circulation dans le but de changer leurs batteries, alors fournies par Samsung SDI. Elles avaient été remplacées par des composants conçus par le Chinois ATL. Une stratégie qui n’avait pas été suffisante pour régler le problème. Si l’on s’en tient aux informations de Reuters, les deux fournisseurs auraient livré des produits défectueux. Mais le scénario est peu probable.
Début décembre, l’entreprise Instrumental analysait le Galaxy Note 7 et rejetait la faute sur les ingénieurs de Samsung. Selon elle, les défauts de l’appareil provenaient d’un «design agressif», avec des parois trop proches de la batterie. Sous la chaleur, cette dernière était alors compressée et susceptible de s’embraser. Un constat nettement moins favorable à Samsung.
A l’opposé, la conclusion avancée par Reuters serait «idéale», à quelques semaines de la présentation du Galaxy S8. Mais le sud-coréen devrait alors justifier l’inefficacité de sa politique de remplacement des batteries. On peut donc s’attendre à une explication plus complète. Les réponses de Samsung devraient arriver avec la publication du rapport dans son intégralité, le 23 janvier prochain.
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