La Poste arrive un peu après tout le monde, à un moment où les principaux acteurs sont bien identifiés. Comment comptez-vous vous imposer ?Nous avons commencé par offrir des services Internet, maintenant, nous donnons accès à ces services. Notre objectif est d’être cohérent. Et nous ne sommes pas forcément en situation de retard sur ce marché. A travers cette offre, nous
allons élargir notre cible.Pourtant, concernant le haut débit, vous passez directement à deux offres à 512 et 1 024Kbit/s, sans proposer le 128 Kbit/s. Ne vous créez-vous pas un handicap par rapport aux autres FAI ?Nous avons une position de proximité privilégiée par rapport au public, grâce à l’enseigne et à la notoriété de La Poste. Dans cet esprit, nous avons une offre à bas débit, avec ou sans engagement. Mais les services à 128 Kbit/s
ne sont pas du vrai haut débit. C’est utilisé comme un produit d’appel. Le haut débit, si on veut vraiment des services de qualité, de l’innovation technologique, commence à partir de 512 Kbit/s.De la même manière, vos tarifs pour le haut débit sont les mêmes que ceux pratiqués ailleurs. Comment vous distinguer de vos concurrents, qui, en plus, lancent des offres promotionnelles ?En ADSL, nous voulons rester dans les prix du marché. Nous ne sommes pas là pour casser les prix ou faire du discount. L’ADSL à 15 euros qui ne dure que deux mois, nous ne voulons pas nous positionner là-dessus. Nous voulons une
tarification stable, pour des questions de lisibilité. Nous pratiquerons le même prix toute l’année, pour un accès illimité.Un service de fourniture d’accès nécessite aussi de gros moyens, techniques, logistiques, d’autant que les internautes sont un public exigeant. Comment avez-vous anticipé ces besoins ?Nous disposons déjà d’un service clients, nous avons l’habitude de répondre aux internautes. Nous avons une structure éprouvée. Et sur le plan technique, nous nous appuyons sur un opérateur de téléphonie, LD Com et un prestataire de
plate-forme, FirstStream, qui nous louent leurs services en marque blanche.
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