On la surnomme NKM. Celle qui a annoncé sa grossesse sur Facebook a été nommée, à l’occasion d’un remaniement ministériel, secrétaire d’Etat à l’Economie numérique. Un désaveu, diront certains, pour celle qui était auparavant le numéro 2 à l’Ecologie.
Mais Nathalie Kosciusko-Morizet est une adepte de la première heure des nouvelles technologies. Elle anime depuis plusieurs années un blog sur la Toile et possède une page Facebook et un compte Twitter. On laisse entendre dans les couloirs de l’Elysée qu’elle initierait ses collègues masculins au Web 2.0. La secrétaire d’Etat a connu un premier succès politique dans son nouveau fauteuil. Le Sénat a validé sa proposition de loi pour lutter contre la fracture numérique. Les zones blanches devraient être désenclavées avec des forfaits abordables : du haut-débit à moins de 35 euros. Autre chantier prioritaire pour NKM : le droit à l’oubli numérique.
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Ci-dessous : le 12 novembre dernier, la secrétaire d’Etat présidait à Sciences-po un atelier de réflexion sur les moyens d’améliorer la protection de la vie privée des citoyens en ligne. De nombreux spécialistes prônent désormais un droit à l’oubli.
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